Hier après-midi au stade du 1er-Novembre, la rencontre opposant la JS Kabylie au Mouloudia d'Oran n'a pas donné lieu à un spectacle haut de gamme car les deux formations en présence, qui étaient considérées jadis comme des grosses cylindrées du football algérien, ont perdu de leur panache. Les nostalgiques d'un passé plus ou moins lointain auront constaté de visu que les grandes affiches JSK-MCO sont désormais révolues et ces chaudes retrouvailles entre Kabyles et "Hamraoua" sont venues malheureusement confirmer que le professionnalisme de façade lancé, depuis quelques années déjà en Algérie, n'aura pas eu l'effet escompté pour hisser le niveau tant attendu de nos clubs de l'élite. En tout cas, ce duel qui a opposé, hier après-midi au stade du 1er-Novembre, la JS Kabylie et le Mouloudia d'Oran n'a pas donné lieu à un spectacle haut de gamme car les deux formations en présence, qui étaient considérées jadis comme des grosses cylindrées du football algérien, ont perdu de leur panache surtout pour les Oranais qui n'ont enregistré, jusque-là, qu'une seule victoire lors de la... première journée du championnat à Constantine pour sombrer incroyablement dans les bas-fonds du tableau alors que les Canaris, eux aussi, sont encore loin de leur label d'antan. Toujours est-il que cette chaude explication entre deux formations qui avaient un besoin de points pressant aura surtout valu par l'engagement total des vingt-deux acteurs du fait que le gros enjeu a largement déteint sur le jeu. Toujours est-il que dès le coup d'envoi de l'arbitre international Abderazak Arab, la JSK, qui a pris carrément le taureau par les cornes pour acculer les Oranais dans leur camp, aurait pu ouvrir le score dès la 2e minute de jeu mais le joli centre de Bensaha de l'aile droite n'a pas trouvé preneur au second poteau étrangement déserté par les défenseurs adverses. Dans sa lancée, Nezla a failli trouver le chemin des filets à deux reprises s'il avait fait preuve de self-control dans les dix yards (6' et 8'). Le MCO se cantonne carrément en défense et se contente de quelques contres dangereux qui auraient pu profiter à Chaouti, n'était l'angle bien fermé par Doukha (18'). La JSK maintient la cadence et l'excellent keeper Soufi se signale par deux arrêts miraculeux sur des tirs-canon de Mansouri (20') et Bensayah (23'). Ce ne sera que partie remise car à la demi-heure de jeu, le jeune Nezla est fauché dans la surface de réparation pour permettre à Harrag d'inscrire son premier but sous les couleurs kabyles (30'). Et ce n'était pas chèrement payé pour les Oranais qui auraient pu prendre aisément un second but sur deux tentatives bien appuyées de Bensayah (43') et Oukaci (44'). Après le repos, la JSK met encore la pression et aurait pu se mettre aisément à l'abri mais le problème d'efficacité offensive s'est encore confirmé au grand jour puisque Nezla (48' et 54') puis Harrag (57') et surtout Bensayah (73') auraient pu matérialiser nettement la domination kabyle avec un peu plus de réussite face au but. Pis encore, la JSK aurait pu payer cash tous ses errements en fin de match lorsque les Oranais ont failli réussir le hold-up parfait, n'était l'intervention de Doukha qui a su parer à l'action.
Mohamed HAOUCHINE Bouakaz victime d'un malaise ■ Le coach tunisien du MC Oran, Bouakaz a brillé par son absence hier au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Certes, l'on avait spéculé sur une éventuelle contamination par la Covid mais, renseignement pris, il s'est avéré que le coach oranais a été victime d'un malaise respiratoire, samedi soir à l'hôtel Ittourar de Tizi Ouzou, et il a été évacué en urgence vers minuit au CHU Mohamed-Nedir. Finalement, la contamination par la Covid a été écartée et Bouakaz a pu quitter l'hôpital de Tizi Ouzou hier mais son état de santé nécessite des contrôles plus approfondis.