La direction de l'Entente de Sétif envisage dans les tout prochains jours de procéder à la libération du joueur ghanéen Daniel Lomotey, qui n'a rien prouvé depuis son arrivée au club. Le directeur général sportif Fahd Helfaya a expliqué dans une déclaration à Liberté que le joueur concerné ne s'est pas adapté avec le club. "On a des touches de certains clubs du Golfe qui veulent l'engager. Nous allons entamer avec eux les négociations afin de trouver un arrangement entre nous pour lui permettre d'aller jouer ailleurs, car à Sétif il n'a pas pu s'adapter non seulement avec l'équipe, mais aussi avec l'environnement de la ville. Je pense que le mieux pour lui est de partir. Il est encore jeune et peut retrouver son niveau ; il a d'énormes qualités. Allah ghaleb, il n'a pas pu s'imposer chez nous. On lui a donné sa chance, il n'a pas pu la saisir, d'où son départ devenu inéluctable", explique notre interlocuteur. D'autres sources, en revanche, évoquent une maladie que le joueur avait contractée depuis quelques semaines, ce qui explique son éclipse totale du club. On évoque même une maladie rare. La direction l'a pris en charge sur tous les plans. Ce joueur a été recruté cette saison pour la modique somme de 118 000 dollars représentant le montant de transfert pour un contrat d'une durée de trois années. Selon nos sources, le président du conseil d'administration Abdelhakim avait inclus une clause dans le contrat dans laquelle les deux parties peuvent résilier le contrat si le joueur ne donne pas satisfaction et n'inscrit aucun but. Par ailleurs, une subvention de l'ordre de 2 milliards de centimes accordée par le conseil communal de la mairie de Sétif est toujours bloquée car elle demeure tributaire de la tenue d'une assemblée générale ordinaire et de la présentation des bilans financiers que le club sportif amateur n'a pas pu tenir. En attendant, les deux dirigeants Helfaya et Bouaoud sont en train de frapper à toutes les portes pour tenter de rassembler la somme de 450 millions de centimes représentant la billetterie du voyage Alger-Tunis-Conakry et retour, car les caisses sont toujours vides. Le coût d'un avion spécial est estimé, selon la direction de la compagnie nationale Air Algérie, à 1,6 milliard de centimes, que le club n'a pu honorer, d'où son recours au vol régulier en vue d'entamer la LDC africaine ce samedi face à Horoya de Conakry pour le compte de la première journée.