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De la responsabilité de l'ONU dans le processus de décolonisation
Le président Ghali l'a rappelée en ce 46e anniversaire de la proclamation de la RASD
Publié dans Liberté le 28 - 02 - 2022

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a rappelé la responsabilité qui incombait aux Nations unies devant la protection des civils sahraouis désarmés, se trouvant sur un territoire de conflit armé, et l'accélération du parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique, a rapporté l'agence de presse sahraouie (SPS).
Dans un message à l'occasion du 46e anniversaire de la proclamation de la RASD, célébré hier, M. Ghali a affirmé que "le peuple sahraoui ne demande pas l'impossible et ne fixe aucune condition, il s'est trouvé contraint et forcé de reprendre la lutte armée et n'en exige, subséquemment, que l'application de la justice, conformément à la charte et aux résolutions onusiennes et à l'acte constitutif de l'Union africaine (UA)". Il a rappelé, à ce propos, "la responsabilité des Nations unies face à la protection des civils sahraouis désarmés, se trouvant sur un territoire de conflit armé, et le parachèvement accéléré du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique".
"L'indifférence et le relâchement, qui entravent l'application de la loi au niveau des Nations unies et, plus particulièrement, au sein du Conseil de sécurité, et causée notamment par la France, dans l'objectif de protéger l'Etat d'occupation marocain face à la transgression flagrante et éhontée de la légalité internationale au Sahara occidental, mèneront forcément à la persistance et l'hégémonie de la partie marocaine, voire à l'escalade des pratiques coloniales, hostiles et provocatrices", a souligné le président sahraoui.
Et d'en déduire que "les Nations unies se sont contentées de gérer la crise au lieu de la résoudre et ont marginalisé la mission de la Minurso, incitant l'Etat d'occupation marocain à torpiller l'accord de cessez-le-feu, et, partant, provoquant le déclenchement des affrontements militaires". "En adoptant une méthode hostile expansionniste, en tissant des alliances suspectes et en facilitant l'exécution d'agendas étrangers subversifs, en l'absence d'une intervention internationale ferme, l'Etat d'occupation donnera lieu, inéluctablement, à une situation dangereuse marquée par la tension et l'instabilité partout dans la région", a-t-il souligné. "Etant une instance associée des Nations unies et directement concernée par le conflit qui oppose deux de ses membres, l'UA est appelée à agir urgemment", a martelé M. Ghali, réitérant "sa disposition à coopérer avec l'organisation panafricaine pour l'exécution des décisions du Sommet 'Faire taire les armes' et celui du 'Conseil de paix et de sécurité (CPS)', afin de parvenir à une solution juste, urgente et définitive au conflit entre la République sahraouie et le royaume marocain, pays voisin, dans le strict respect des principes de l'acte constitutif de l'UA". "Après ces 46 ans, le peuple sahraoui peut s'enorgueillir de ses acquis et accomplissements méritoires", a affirmé le président Ghali, ajoutant que cela était le fruit d'un effort national sincère auquel toutes les composantes sahraouies ont participé.
L'Etat sahraoui reflète la volonté du peuple à arracher son indépendance et sa liberté et de vivre dignement sur son sol, a-t-il dit encore, soulignant que c'est un élément-clé à même de garantir la paix, la sécurité et la stabilité de la région.

La décision de reprise du combat armé hautement saluée
"En dépit de l'invasion barbare du Maroc, de la guerre et de l'exode, l'Etat sahraoui a franchi des pas géants en termes d'édification institutionnelle sur tous les plans", a poursuivi le président sahraoui, mettant en avant "l'expérience sahraouie dans les domaines de l'administration, de l'éducation et de la santé, ainsi que la participation active de la femme dans des conditions exceptionnelles qui a forcé le respect de la communauté internationale".
"Aujourd'hui, l'Etat sahraoui avec l'ensemble de ses instances législative, judiciaire et exécutive entretient des relations avec de nombreux pays, outre sa qualité de membre fondateur de l'Union africaine (UA) qui honore ses engagements internationaux et continentaux. Il participe régulièrement aux différentes réunions périodiques et extraordinaires, y compris les partenariats de l'UA avec les Etats, les instances et les organisations internationales", a poursuivi M. Ghali.
"Depuis que le Maroc a torpillé l'accord de cessez-le-feu entre les armées sahraouie et marocaine le 13 novembre 2020, nous avons amorcé une nouvelle phase de notre guerre de libération marquée notamment par la reprise du combat armé qui nécessite d'opérer un changement radical dans les mentalités et les pratiques", a ajouté M. Ghali, saluant par là même "le sursaut populaire énorme et le large suivi de la décision de reprise de la lutte armée traduit par les vagues des jeunes bénévoles qui rallient les rangs de l'Armée de libération sahraouie".
Le président Ghali a salué l'armée sahraouie pour "son patriotisme, sa loyauté et son engagement dans notre bataille décisive". Il a également exprimé sa gratitude à "tous les frères, amis et alliés qui se sont toujours tenus aux côtés de la République sahraouie et de son peuple dans le processus de parachèvement de la souveraineté nationale", citant tout particulièrement "l'Algérie, la fierté des peuples et la défenseuse de la légalité, de la justice et de la paix". "Je salue ce pays hospitalier au peuple généreux et à l'armée puissante, lui souhaitant davantage de prospérité sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune".
Le président sahraoui est, par ailleurs, revenu sur "les graves développements sur le terrain en raison des politiques d'agression de l'occupation marocaine, les violations flagrantes des droits de l'Homme et les agressions barbares contre les citoyennes et les citoyens sahraouis sans défense, comme Sultana Khaya et sa famille, les prisonniers de Gdeim Izik, les prisonniers civils dans les geôles marocaines, les assassinats et l'extermination de civils sahraouis, les enlèvements et les disparitions forcées".
L'Etat d'occupation marocain "continue de s'emparer des terres et des biens des citoyens sahraouis et de piller les ressources naturelles du Sahara occidental, en impliquant des parties extérieures dans les desseins de l'occupation militaire marocaine", a souligné le président Ghali, appelant à "davantage de mobilisation et de vigilance pour riposter avec fermeté aux agresseurs par tous les moyens légitimes, la lutte armée en tête".


APS


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