Le plan de circulation de la ville de Médéa tarde à voir le jour, en dépit de son annonce depuis mars 2017, date de la présentation de la mouture du projet par la direction des transports, suivie de débats menés par les représentants des secteurs concernés et des élus. Mais le projet a pris la tournure d'une arlésienne. Et pourtant, il y a urgence pour sa mise en œuvre et qui n'est plus à démontrer pour réguler la circulation au chef-lieu de wilaya, où les embouteillages sont devenus un calvaire pour les usagers. En effet, la ville de Médéa, dont le parc automobile n'a cessé d'augmenter, est devenue une agglomération congestionnée qui compte de nombreux points d'encombrement, notamment au niveau de ses principaux carrefours et des voies de dégagement secondaires. C'est au niveau des carrefours jouxtant le siège de la wilaya, le quartier Takbou sur la ligne desservant le site de l'université et la route d'Alger, où les pics des embouteillages sont quasi quotidiens, que les grands bouchons sont enregistrés. Le projet de plan de circulation de la ville de Médéa a été de nouveau remis sur le tapis, dimanche dernier, au cours d'une réunion tenue au siège de la wilaya, sous la présidence du wali, Djahid Mous, des représentants des secteurs concernés, des services de sécurité et des élus. C'est ainsi que dans son exposé le bureau d'études a fait des propositions devant aboutir à des solutions au problème des embouteillages au chef-lieu de wilaya, qui compte la plus importante densité de population et où sont concentrés les sièges des administrations de l'exécutif et les plus grandes structures de santé. Ainsi, le temps de rallier le pôle urbain à partir du centre-ville sur moins de 5 km, l'automobiliste et l'usager des transports en commun mettront une demi-heure en moyenne, eu égard aux embouteillages qui se forment au niveau des grands carrefours et le long des principaux boulevards. Il est donc attendu des solutions efficaces au problème des embouteillages et de congestion des voies urbaines pour arriver à une fluidité de la circulation aux effets bénéfiques sur les déplacements et l'activité économique de la ville en matière de livraison et d'approvisionnement des marchés et en matière de gain de temps et de consommation de carburant. Pour offrir les solutions à même de réduire le phénomène des embouteillages, il a été suggéré que soient mises en place une commission technique chargée de faire un recensement exhaustif des points noirs afin d'aboutir à des propositions concrètes et l'adoption du plan de circulation avant le mois sacré, a demandé le wali.