À moins de deux semaines du début du Ramadhan, les autorités mettent les bouchées doubles pour les mesures relatives aux opérations de solidarité, notamment l'identification des sites des marchés Errahma dans les principales agglomérations de la wilaya, l'examen de la liste des restaurants Errahma au cours d'une réunion de coordination qui s'est déroulée, mardi, sous la présidence du wali. Selon les éléments disponibles, les commissions des différentes daïras ont, pour l'heure, examiné et avalisé 22 demandes d'ouverture de restaurants au niveau des grands axes routiers et dans les grandes villes, à compter du premier jour du mois sacré. Ce chiffre inclut les cinq restaurants qui seront ouverts dans la commune de Médéa dont trois restaurants par le Croissant-Rouge et deux restaurants par l'Association Ness El-Kheir et qui ont déjà fait l'objet de visites de la commission de la daïra de Médéa quant à leur emplacement, et à la garantie des conditions d'hygiène et de la salubrité, etc. Au cours de la réunion de coordination, à laquelle ont assisté les membres de l'exécutif, les représentants du bureau du Croissant-Rouge et des Scouts algériens, il a également été passé en revue les conditions d'avancement des aides sociales, la préparation des marchés Errahma et les différentes activités d'animation durant les veillées du mois sacré. L'occasion aussi de faire appel à la générosité des citoyens et à la solidarité des associations pour l'ouverture d'autres restaurants à travers le reste des communes pour servir des repas au profit des personnes sans domicile, aux travailleurs des chantiers résidant loin de chez eux et des repas à emporter pour les familles démunies et nécessiteuses. En outre, la direction des services agricoles et la direction du commerce s'attellent à apporter les dernières retouches aux lieux désignés pour accueillir les marchés dédiés à la solidarité, dont celui situé au chef-lieu où il est procédé à la vente de la pomme de terre de consommation provenant de la wilaya d'Aïn Defla à 60 DA le kilo. En ce qui concerne les lieux de culte où se dérouleront les prières obligatoires et surérogatoires, les préparatifs ont commencé depuis quelques jours par le nettoyage des tapis, la peinture des murs des mosquées, la disposition des livres du Saint Coran sur les étagères, le remplacement des lampes grillées, etc. Après deux années de sevrage culturel, la maison de la culture, les centres culturels, les maisons de jeunes et les salles polyvalentes sont mis à contribution pour mettre en place des programmes d'animation s'étalant sur tout le mois sacré.