■ Des producteurs, des cinéastes, des acteurs et des scénaristes, mais aussi des cinéphiles reviennent à la charge pour interpeller les autorités culturelles et cinématographiques du pays. Avec un slogan uniforme et largement partagé sur les réseaux sociaux, en l'occurrence "Pour que vive le cinéma en Algérie", ces voix expriment leur inquiétude après la dissolution du Fonds national pour le développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographique et de la promotion des arts et des lettres. Emboîtant le pas aux membres de l'association des producteurs algériens du cinéma qui ont saisi le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour le sensibiliser sur "le profond malaise que vit la profession", ces professionnels estiment qu'il est temps de redorer le blason du cinéma algérien et de sauver sa matière grise.