Opérationnelle depuis le premier juillet dernier, l'agence de Draâ El Mizan couvrant les daïras de Draâ El Mizan, Ouadhias, Boghni et Tizi-Ghenif ne rend plus les services pour lesquels elle a été créée. En effet, aujourd'hui, les retraités font quotidiennement des pieds et des mains pour se faire délivrer un quelque document administratif. Cette agence est abritée par un seul bureau au sein de l'enceinte du centre payeur de la Cnas. Quant aux moyens humains, seul un employé y a été affecté. “Depuis l'improvisation de ce service dans notre centre, c'est la débandade. L'organisation à laquelle nous sommes arrivés après d'énormes efforts est perturbée. On ne peut plus contrôler la situation”, nous a confié un employé de la Cnas. Effectivement, si une nette amélioration est enregistrée depuis près de deux ans au niveau de ce centre payeur, il n'en est pas de même pour ce bureau de la CNR. Alors que les retraités de leur côté ne cessent d'interpeller leur direction générale à ce sujet. “Il faudra se présenter avant cinq heures de matin pour s'inscrire sur la liste. Parfois, il faut revenir quatre, voire cinq fois par semaine pour demander une attestation. Quand la CNR a ouvert ce bureau, on a cru que nous aurons moins de problèmes. Finalement, notre situation est devenue plus compliquée qu'auparavant. Un seul agent ne pourra jamais satisfaire tout le monde. Il ne faudra pas sous-estimer le nombre de retraités affiliés à ce bureau. Déjà à Tizi-Ouzou, l'armada d'employés se trouve parfois débordée”, nous a déclaré avec colère un retraité venu du village d'Agouni Gueghrane dans la daïra des Ouadhias. Et à un autre d'enchaîner : “Nous demandons beaucoup d'espace et des moyens humains nécessaires pour le fonctionnement d'une telle agence.” Ce retraité n'a pas tort de raisonner de la sorte lorsque l'on sait que l'amélioration de n'importe quel service passe avant tout par la qualité des prestations qu'il offre à ses usagers, d'une part, et par la célérité avec laquelle sont traités les problèmes des uns et des autres, d'autre part. Tous les retraités que nous avons approchés ont émis le vœu de voir cette agence déplacée par exemple à l'ex-siège de la Cnep ou encore l'ex- bureau d'Air Algérie. Regrouper deux services différents dans une seule enceinte n'est pas de bon augure pour obtenir une qualité ni dans le fonctionnement de l'un ni de l'autre. “À quand un nouveau siège pour cette agence CNR et un renforcement en personnel ?”, telle est la question à laquelle les responsables de la Caisse nationale de retraite doivent donner une solution. O. Ghilès