Le parti au pouvoir au Nigeria, l'APC, a nommé un nouveau dirigeant lors d'une convention nationale censée permettre de surmonter les luttes intestines avant les élections de 2023 dans le pays le plus peuplé d'Afrique. La convention du All Progressives Congress (APC) est la dernière étape avant les primaires qui se tiendront plus tard cette année pour désigner un candidat à la présidence. Le chef de l'Etat Muhammadu Buhari, élu en 2015 et en 2019, quittera le pouvoir après deux mandats. Des milliers de partisans et de délégués se sont rassemblés, samedi, dans un stade de la capitale Abuja. Tard dans la nuit, un consensus s'est dégagé pour désigner à la tête du parti Abdullahi Adamu, un sénateur qui avait le soutien de M. Buhari, selon le comité électoral de l'APC. "Je devais intervenir dans la crise de leadership qui était sur le point de provoquer la confusion", a déclaré M. Buhari dans un communiqué. Formé à partir d'une alliance de plusieurs partis en 2013, l'APC a réussi à l'emporter en 2015 sur le Parti démocratique du peuple (PDP), longtemps au pouvoir, qui était alors aux prises avec ses propres scissions internes.