Journées portes ouvertes sur les délégations du Médiateur de la République à l'Ouest du pays    Football: l'Associaion la "Radieuse" rend hommage à titre posthume à Mahieddine Khalef    Judo / Open Africain de Tunis (2e journée) : huit nouvelles médailles pour l'Algérie, dont une en or    Une rencontre en hommage à Ahmed Taleb Ibrahimi à Tunis le 22 février    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (8e étape) : victoire de l'Algérien Assal Mohamed-Nadjib (MC Alger)    AOMA: conversion prochaine des revues de l'Association en versions électroniques    Audition parlementaire 2025 de l'ONU: l'Algérie affirme son engagement à réaliser les ODD    Djanet : large affluence du public aux journées d'information sur la Garde républicaine    Des vents forts sur plusieurs wilayas du sud lundi    Ouverture du capital de la BDL: souscription de 85 % des actions proposées en bourse jusqu'à présent    La commercialisation du lait de vache subventionné a permis de baisser la facture d'importation de la poudre de lait de plus de 17 millions de dollars    Chaib prend part à une rencontre consultative avec l'Association des médecins algériens en Allemagne    L'Armée sahraouie cible des bases des forces de l'occupant marocain dans le secteur de Farsia    Baisse des incendies de forêts de 91% en 2024    Protection civile: poursuite des campagnes de sensibilisation aux différents risques    Une caravane de solidarité chargée de 54 tonnes d'aide humanitaire pour la population de Ghaza s'ébranle de Khenchela    Attaf reçoit un appel téléphonique du Premier ministre libanais    Des auteurs algériens et européens animent à Alger les 15e Rencontres Euro-Algériennes des écrivains    La délégation parlementaire algérienne rencontre la présidente de l'UIP    Justice pour les Africains !    Le Salon du e-commerce « ECSEL EXPO » du 22 au 24 février    Le ministre de la Santé reçoit une délégation du SNPEP    Au service de l'Afrique…    Les dossiers non résolus de l'occupation coloniale    Victoire de l'Erythréen Maekele Milkiyas    un cri du cœur pour les Jardins Broty    Croissant-Rouge algérien Lancement à partir de Blida de la campagne de «Solidarité Ramadhan»    Al Qods : Des colons juifs prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    Maîtriser la clef de voute du nouvel ordre mondial, les nouvelles technologies de l'information    «Il faut une transformation à grande échelle au Sahel »    Le roi Charles III reçoit les leaders musulmans et juifs après les «Accords de réconciliation»    Adoption des bilans de l'exercice 2024    Le fair-play a élevé le niveau de la rencontre    Troisième édition du Salon « West Export » : promouvoir le produit local    L'industrie du livre en Algérie connaît une dynamique grâce au soutien de la tutelle    Ouverture à Batna de la 9e édition        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La course à la présidentielle est lancée au Nigeria
DANS LE SILLAGE DE BUHARI
Publié dans L'Expression le 12 - 04 - 2018

Le président nigérian, Muhammadfu Buhari, candidat pour un second mandat, a ouvert la course à la présidentielle de 2019
«J'ai décidé d'être candidat»: la bombe lancée cette semaine par Muhammadu Buhari, quelques minutes avant de s'envoler pour le Royaume-Uni, a lancé pour de bon la course à la présidentielle de 2019 au Nigeria... où les prétendants au fauteuil sont nombreux.
L'élection dans le pays le plus peuplé d'Afrique (180 millions d'habitants), poids lourd économique du continent, sera particulièrement scrutée, quatre ans après la victoire historique de l'ancien général, premier opposant de l'histoire du pays à battre un président sortant, Goodluck Jonathan, dans les urnes. Si l'annonce de Buhari n'a pas surpris les Nigérians, elle suscite des réactions mitigées, notamment au sein du parti au pouvoir, le All progressive Congress (APC), où son bilan économique et sécuritaire est critiqué, et au sein duquel il pourrait affronter des rivaux de taille lors de la primaire prévue en août 2018. «Je pense que la direction de l'APC préfèrerait une situation où le titulaire hérite de la nomination du parti sans hostilité», analyse le politologue Chris Ngwodo. «Mais tout laisse à penser qu'il y aura beaucoup plus de concurrence qu'en 2015». La question de la capacité physique de Buhari, 75 ans, à gérer le pays reste un tabou: affaibli l'an dernier par une longue maladie, il a alimenté les suspicions lundi, en partant à Londres - officiellement pour préparer une rencontre du Commonwealth - où il s'était déjà fait soigner pendant plusieurs mois en 2017. Son leadership est en outre contesté par une nouvelle génération de cinquantenaires ambitieux, originaires comme lui du nord du pays, qui possèdent dans leur région une forte assise populaire. C'est le cas notamment de Rabiu Kwankwaso, l'ancien gouverneur de Kano, la grande ville du nord, ou de l'actuel gouverneur de Sokoto, Aminu Tambuwal, qui ne se sont pas encore publiquement prononcé, bien que des affiches à leur effigie fleurissent depuis peu dans les grands centres urbains du pays. Certains prêtent également des ambitions au puissant président du Sénat, Bukola Saraki, même si son entourage a catégoriquement démenti qu'il irait aux primaires. Pour s'imposer, le président, qui conserve une forte influence dans le nord majoritairement musulman et haoussa, ne pourra pas se passer du soutien de la région sud-ouest, fief des Yorouba, dans un pays où le vote reste largement déterminé par l'appartenance ethnique ou religieuse.
Sa visite fin mars à Lagos, la capitale économique - la première depuis le début de son mandat - n'est pas un hasard.
Et sa participation à l'anniversaire de Bola Tinubu, ancien gouverneur de Lagos surnommé le «faiseur de roi», qui avait largement contribué à sa victoire en 2015, l'est encore moins. «L'alliance avec Tinubu est absolument vitale pour Buhari», note Chris Ngwodo. Pour Tinubu et la frange dominante de l'APC, Muhammadu Buhari n'est peut-être pas le candidat idéal, mais le choix le moins risqué pour battre le principal parti d'opposition, le People's Democratic Party (PDP): personne d'autre ne fait en effet consensus, dit Amaka Anku, analyste Afrique au cabinet de conseil Eurasia group. De son côté, le PDP, qui fut au pouvoir pendant 16 ans, peine lui aussi à faire émerger un candidat naturel, à moins d'un an de l'échéance cruciale. Lui aussi miné par les divisions internes, il peut en outre difficilement se prévaloir de son bilan, entaché par de multiples scandales de corruption, qu'il s'agisse des présidences d'Olusegun Obasanjo (1999-2007) ou de Goodluck Jonathan (2010-2015). «Le PDP est une marque abîmée», estimait lundi dans une tribune l'analyste politique Saheed Animashaun, estimant qu'il avait «lamentablement échoué à mettre le Nigeria sur la voie du redressement socio-économique». Parmi les candidats déclarés, l'ancien vice-président Atiku Abubakar, qui a claqué la porte de l'APC en décembre, semble pour l'instant le mieux placé pour l'emporter. Il a souvent changé de parti, mais les allers-retours entre les deux principales formations sont courantes au Nigeria: «on peut s'attendre à d'autres défections importantes au sein de l'APC (...) certains pourraient rejoindre le PDP pour assouvir leurs ambitions», souligne d'ailleurs Chris Ngwodo.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.