Cette mesure sera étendue au début de l'année 2006 aux véhicules légers de 6 à 14 ans d'âge. À compter du 1er décembre prochain, c'est-à-dire dans moins de quinze jours, les propriétaires des véhicules particuliers dont l'âge se situe entre quinze et vingt ans et mis en circulation avant le 1er janvier 1990 doivent les présenter au contrôle technique périodique, dans un délai ne dépassant pas trois mois, au sein des agences agréées par le ministère des transports. Il s'agit des véhicules “nés” entre le 1er janvier 1985 et le 31 décembre 1989. Passé ce délai qui se situe entre le 1er décembre 2005 et le 28 février 2006, les contrevenants paieront en guise de sanctions une amende de 1 500 DA à 5 000 DA. Ils subiront aussi une immobilisation immédiate de leur véhicule et sa mise en fourrière jusqu'à cessation de l'infraction. Ils sont également passibles de peine d'emprisonnement allant de 2 à 6 mois. Il faut préciser que cette catégorie de véhicules s'inscrit dans une deuxième étape lancée par le ministère. La troisième phase interviendra à l'issue de la seconde, c'est-à-dire après trois mois. Si l'on prend en compte le planning de la tutelle réparti en plusieurs phases de trois mois chacune, dans moins d'un an les véhicules légers entre 6 ans et 14 ans d'âge devront subir eux-aussi le contrôle technique en 2006 suivant un planning qui sera établi par le ministère. Ainsi, la 3e étape aura lieu normalement entre mars et mai 2006. Elle touchera les véhicules qui ont entre 10 et 14 ans d'âge. La quatrième, prévue probablement entre juin et août 2006, ciblera les véhicules ayant un âge situé entre 6 et 9 ans. La 5e étape concernera les moins de 6 ans. Le contrôle technique, pour rappel, est obligatoire, aucun véhicule n'est admis à circuler s'il n'est pas conforme aux prescriptions techniques en vigueur. Tout véhicule doit être muni d'un procès-verbal de contrôle attestant qu'il a été régulièrement soumis au contrôle technique périodique. Si toutefois le véhicule est âgé de moins de six ans, la visite devra s'effectuer 1 fois tous les deux ans. S'il a plus de 6 ans, la visite devra se faire chaque année, c'est-à-dire une fois/an. Les opérateurs agréés par le ministère des transports pour le contrôle technique automobile font face, faut-il le souligner, à des problèmes qui les perturbent dans l'exercice de leurs activités. Ils déplorent l'absence d'un logiciel de contrôle commun à tous les agents afin d'unifier leurs méthodes d'intervention sur les véhicules. Jusque-là, chacun applique à sa manière le contrôle technique. Le ministère des transports leur a promis que l'activité touchera l'ensemble du parc national du véhicule touristique. Pour cela, ils ont investi énormément. Or, à leur surprise, le contrôle ne concerne qu'une partie de ce parc. Pour le lancement de ce créneau, le ministère a agréé à travers son organisme, l'établissement national de contrôle technique automobile (Enacta), quelque 144 agences dont 120 sont d'ores et déjà en activité. Les problèmes rencontrés par ces agents ont été soumis au ministre des transports, M Maghlaoui, au cours de l'inauguration du premier salon international du contrôle technique automobile et de la prévention routière (Sicta), organisé du 13 au 17 novembre par l'agence de communication XMedia au palais des expositions des Pins maritimes. Badreddine K.