Le Conseil de gouvernement a examiné, hier, et adopté un décret exécutif définissant l'usage des ralentisseurs et les conditions relatives à leur mise en place ainsi que les lieux de leur implantation, présenté par le ministre des Travaux publics. Ce décret, pris en application de la loi de 2001 relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière, vient compléter les dispositions relatives au code de la route, fixer les conditions de réalisation et d'implantation des ralentisseurs et remédier à la situation actuelle, caractérisée par la multiplication de ralentisseurs non conformes, qui se traduit, dans de nombreux cas, par de graves conséquences sur la sécurité des usagers de la route. Dans le but de préserver la sécurité des citoyens et de mettre fin à l'anarchie actuelle en ce domaine, le décret énonce également que la réalisation des ralentisseurs sur les voies express, les routes nationales et les chemins de wilaya relève de l'autorisation des walis concernés. Les ralentisseurs érigés anarchiquement et en violation des lois et règlements en vigueur seront détruits. Enfin, toute entrave ou violation des normes législatives et réglementaires relatives aux ralentisseurs expose ses auteurs aux sanctions pénales prévues par la loi. Le Conseil de gouvernement a examiné et adopté un décret exécutif relatif à l'audit énergétique des établissements grands consommateurs d'énergie, présenté par le ministère de l'Energie et des Mines. Pris en application des dispositions de la loi relative à la maîtrise de l'énergie, ce texte est destiné à inciter les établissements grands consommateurs d'énergie, à promouvoir l'économie de cette richesse non renouvelable. La réalisation des audits énergétiques prévus à cet effet préparera la voie aux mesures d'économie en vue d'apporter les actions correctives qui s'imposent, dans un double souci permanent de maîtrise de l'énergie et de protection de l'environnement. Il est à noter que, par delà l'objectif de rationalisation de l'outil économique local, l'Algérie doit déployer toutes les actions possibles pour maîtriser la consommation interne d'énergie, car notre pays consomme actuellement 21% de sa production d'hydrocarbures, ressources épuisables et non renouvelables. R. N./APS