Le sida fait toujours peur. En Algérie, 684 sidéens (dont 6 nouveaux en 2005) et 1 746 séropositifs (63 durant l'année en cours) ont été recensés depuis 1985. La région la plus touchée par ce mal du siècle est le centre du pays où 202 cas soit 30,5%, ont été dénombrés. Alger vient en tête avec 102 personnes atteintes suivie de Tizi Ouzou (26 cas). À l'ouest, 108 cas ont été identifiés dont 29 à Oran. Moins de dégâts à l'est avec seulement, fort heureusement, 26 cas. Dans le sud en revanche, c'est l'hétacombe : 107 sidéens au total dont 51 à Tamanrasset. Le VIH a été dépisté sur 50 autres personnes résidant à l'étranger. Doucement mais sûrement, la maladie se propage aux quatre coins du pays. La tranche d'âge la plus touchée se situe entre 25 et 39 ans (370 cas). Quant au mode de transmission, c'est la voie sexuelle qui est la plus incriminée. “Ces chiffres ne sont que peu fiables car tous les cas ne sont pas connus et beaucoup de gens ne savent pas encore qu'ils sont porteurs du VIH”, relèvent les spécialistes présents à la journée de sensibilisation sur le sida, organisée jeudi dernier par l'institut de médecine de l'université Mouloud-Mammeri. “Un séropostif est une personne contaminée par le VIH. Ce séropostif ne présente aucun signe de la maladie, mais peut transmettre à son tour le virus. le seul moyen pour savoir si l'on est séropositif est de faire un test de dépistage”, fait remarquer le Dr Aïssat du service des maladies infectieuses du CHU de Tizi Ouzou. A. T.