Selon une source digne de foi, l'on apprend que la candidature de M. Chaâbane Abdelkader aux élections de la FAF serait sérieusement remise en cause et il pourrait même déclarer forfait pour le prochain scrutin fafien après avoir été l'unique candidat à l'échéance initiale du 22 décembre. En effet, des membres de l'assemblée générale, qui étaient sur la liste pour le bureau fédéral de Chaâbane, ont exprimé, par écrit, leur intention de se désister afin de se rendre libres en vue des prochaines élections, prévues le 23 janvier prochain. Autrement dit, ces responsables, des présidents de ligues de wilayas pour la plupart, veulent se démarquer pour, éventuellement, intégrer d'autres listes électorales. En outre, notre source ajoute que M. Chaâbane a perdu également des soutiens importants, à l'image du président sortant de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, qui désire désormais ne plus s'occuper des affaires du football, ni du sport en général, après les péripéties qu'il a connues avec la crise de la FAF et l'intervention de la FIFA. Raouraoua aurait même, selon notre source, bien expliqué à Chaâbane qu'il ne pouvait plus compter sur lui. Cette attitude s'explique surtout, à croire notre source, par le “niet opposé par les pouvoirs publics à l'éventualité de l'intronisation de Chaâbane”. Reste à savoir maintenant quelle sera la réaction de l'intéressé qui peut, évidemment, refaire sa liste pour le BF et présenter donc un nouveau dossier de candidature. À noter que la période de dépôt des candidatures aux élections de la FAF débutera le 17 décembre et prendra fin le 27 décembre. La publication de candidatures est prévue pour le 30 décembre prochain, tandis que le dépôt des recours s'effectuera le 31 décembre. La commission de préparation de l'assemblée générale élective, présidée par M. Saïd Amara, étudiera les recours, les 2 et 3 janvier, avant de rendre publiques, le 4 janvier, les listes définitives de candidatures. La campagne électorale débute le 4 janvier et prendra fin le 21 janvier. Donnés comme candidats aux prochaines élections également, MM. Mohamed Mecherara et Khalef Mahieddine auraient décliné des sollicitations. Les pouvoirs publics, dont l'intention de contrôler la FAF est aujourd'hui avérée, sont à la recherche de “l'homme du consensus”. Nul doute que ça sera lui le futur successeur de Raouraoua. S. B.