Mila Des logements de fonction squattés par des délinquants De nombreux logements de fonction non occupés à travers la wilaya de Mila sont devenus des repaires pour les délinquants. Dans la localité de Azzaba, à l'est de Mila, huit logements de fonction, attribués à des médecins du secteur sanitaire de Mila et non occupés par ceux-ci, sont désormais squattés par les drogués de la région, qui les ont sauvagement dégradés, sans que les pouvoirs publics interviennent au grand dam des riverains. Cette révélation a été faite par le P/APW, M. Had Amar, qui ajoutera, par ailleurs, que deux autres logements de même vocation situés à Chelghoum Laïd sont également infestés par des buveurs et autres délinquants. Mais le plus curieux pour ces deux derniers logements, c'est qu'ils font partie d'un ensemble immobilier gardé par pas moins de quatre gardiens et protégé, de surcroît, par une clôture murée. Où se situe donc l'anomalie ? La réponse est à chercher du côté des pouvoirs publics. K. Bouabdellah Ziama Mansouriah (Jijel) Réhabilitation du cimetière chrétien Le cimetière chrétien, découvert récemment par une entreprise chargée des travaux de réalisation d'une auberge de jeunes à Ziama Mansouriah, était dans un état lamentable et ouvert à tous les vents. Des chèvres et des moutons paissaient à longueur de journée, la colonne des purins et la porte de fer apparaissaient à peine au milieu des herbes folles qui ont tout envahi et la muraille d'enceinte tombe en ruine. Après sa sortie sur les lieux, le wali de Jijel a donné des instructions aux responsables locaux pour la réhabilitation du cimetière. Ce dernier connaît aujourd'hui des travaux de réfection, de désherbage et la réparation de la muraille d'enceinte ainsi que d'autres aménagements. Pour rappel, la commune de Ziama Mansouriah compte deux cimetières chrétiens. Le plus ancien, situé à la cité Kamhoune, regroupe plus de trente sépultures de colons. Il a été réhabilité en 2004 après une visite sur les lieux d'une délégation du consulat français d'Annaba. Que les morts reposent en paix. Mourad B.