Les 185 logements sociau locatifs, situés sur l'axe Mila-Zeghaïa, n'ont pas cessé de défrayer la chronique locale, depuis deux années en raison des glissements de terrain qui les ont affectés et qui leur ont causé de graves préjudices. Gravement dégradé, cet ensemble immobilier situé à une encablure de l'ouest de Mila a été attribué, puis récupéré par le promoteur, en raison justement de béantes fissurations qui sont apparues dans la texture d'une vingtaine de logements. Et pour parer à cette situation, l'Opgi de Mila vient de prendre une série de mesures, de nature à stabiliser le terrain, d'une part et conforter, d'autre part, les habitations éprouvées. En effet, selon un cadre de l'Opgi, la première étape de ces opérations de confortement a été entamée en fin de semaine passée et sera achevée dans un délai de neuf jours. Il s'agit de l'implantation, autour des blocs vulnérables, d'un ensemble de 18 pieux forés, à une profondeur de 13 mètres. Ces ouvrages de soutènement en béton armé et dont la réalisation est confiée à Sero-Est de Batna, auront pour fonction de stabiliser le terrain. Selon notre interlocuteur, cette technique est très fiable et utilisée pour la première fois dans le domaine de l'immobilier à travers la wilaya de Mila. Ce cadre de l'Opgi indiquera, par ailleurs, que d'autres ouvrages, tel le système de drainage, seront exécutés ultérieurement afin de renforcer la stabilité des lieux et permettre ainsi aux bénéficiaires d'occuper leurs logements dans les meilleures conditions de sécurité possibles. Notre source soulignera, par ailleurs, que le coût de cette opération (pieux forés, réhabilitation des logements éprouvés et système de drainage) est estimé à environ 3 milliards 800 millions de centimes. Dans le même sillage, ce responsable de l'Opgi a réfuté catégoriquement la rumeur selon laquelle la cause des dégradations qu'a connues ce quartier est liée à la qualité du béton employé. Il dira à ce sujet : “Il s'agit bel et bien de glissements naturels de terrain et le constat en a été fait par des experts dépêchés de la capitale et qui ont tous confirmé l'existence d'un mouvement du sol, à une profondeur de 7 mètres. Quant au béton employé, ajoutera-t-il, il est de bonne qualité et cela a été confirmé, également, par des analyses de laboratoire.” K. Bouabdellah