CITE DES 80 LOGEMENTS (SETIF) LA LENTE DECREPITUDE La cité des 80-Logements, érigée dans les années 1970, au temps où les cités dortoirs comme les 1 000, 1 006, 1 014 logements n'existaient pas encore, était un véritable fleuron en matière de résidence et de bien-être. D'abord par sa situation géographique au sein de la ville car construite au cœur de la cité des Cheminots. Ensuite, la cité des 80-Logements était plus connue par la qualité de ses locataires respectés davantage pour leur savoir-vivre, leur discrétion, leur convivialité que pour leur fonction. Aujourd'hui, hélas, la cité dépérit. Mur d'enclos disparu, chardons et herbes folles à la place des fleurs, espaces verts transformés en dépotoirs, terrain vague squatté la nuit venue par les amateurs de drogue et d'alcool, véritable lieu de libations nocturnes. Les riverains, dès le crépuscule, le manque d'éclairage aidant, n'osent plus s'y aventurer craignant pour leur sécurité et celle de leurs femmes et de leurs enfants. De nombreuses personnes ont été agressées. Farid Benabid Gragem Gouga (Mila) RELOGEMENT DES SINISTRES DE SIBARI L'APC de Grarem Gouga, au nord de Mila, procédera, très prochainement, au relogement de 18 familles, sur les 350 qui ont été sinistrées, en janvier 2005, par les glissements de terrain qui ont affecté la localité de Sibari, sur les rives du barrage de Beni Haroun. En outre, la commune a réservé une enveloppe financière de 67 millions de DA pour la construction de 54 autres logements, au profit d'un deuxième groupe de sinistrés. Ce projet a été confié, précise-t- on, à six entreprises et sera achevé au mois d'août prochain. D'autre part, fait- on savoir, un autre site vient d'être retenu pour l'édification d'un ensemble de 284 unités d'habitation. Il s'agit du lieudit Achoucha, à Grarem, qui va servir de terrain d'assiette pour l'implantation de cet ensemble immobilier. Et vu l'importance du nombre des sinistrés d'une part, et le manque de terrains constructibles d'autre part, l'idée qui prévaut actuellement dans les milieux des responsables locaux consiste en l'édification des logements restants (une quarantaine environ), à l'extérieur du périmètre urbain, ou même à l'extérieur de la commune. Le wali a suggéré, lors d'une récente rencontre avec les élus de la commune concernée, d'implanter les habitations restantes à Barrak et Aïn Tinn, localités possédant d'importants terrains. Il y a lieu de signaler que ces habitations destinées aux sinistrés de Sibari seront d'une superficie totale de 150 m2, dont 90 seront bâtis. K. Bouabdellah