ENVIRONNEMENT CULTIVER L'AMOUR DE LA NATURE La dégradation de l'environnement et l'avance du désert mettent notre pays en danger si des mesures ne sont pas prises. Dans cette optique, et afin de lutter contre la désertification, la Fédération nationale de la protection de l'environnement en collaboration avec l'association Kaoukabouna, la direction de l'environnement et l'APC de Bouira ont tracé un vaste programme pour la protection de l'environnement au niveau de la wilaya. Jeudi, une journée de reboisement a été organisée au centre-ville où plus de 250 arbres ont été plantés au niveau du pont Sayah, le grand boulevard ainsi que le quartier Draâ El Bordj et ce, malgré les conditions climatiques non favorables. Cette opération a trouvé un écho très favorable auprès de des jeunes et moins jeunes venus nombreux. Chacun voulait mettre son empreinte dans l'embellissement de la ville. A Draâ El Bordj des enfants voulaient personnaliser le reboisement en promettant que chacun d'eux protégerait l'arbre planté. La forêt d'Errich, dont une grande partie a été dévastée par les incendies d'été et la déforestation sauvage, est concernée par ce programme, de reboisement. Pour Saïd Kacimi, président de l'association Kaoukabouna, outre la plantation des arbres, cette opération vise à cultiver la verdure au niveau de la wilaya de Bouira. A. DEBBACHE BUDJET PRELIMINAIRE DE L'APC LES ELUS DESAPPROUVENT Les tentatives de déstabilisation initiées par les opposants au P/APC de Bouira, et qui ont échoué à quatre reprises, ne sont pas près de baisser les bras. Les neufs membres sur quinze que compte l'assemblée et qui contestent la gestion du P/APC bloquent tout le travail de ce dernier et le rejettent. Ainsi, lors des deux réunion de l'assemblée générale extraordinaire, tenue le 28 décembre puis reportée au 2 janvier, faute de quorum, les membres contestataires ont désapprouvé le projet du budget préliminaire. Dans un point de presse tenu lundi dernier après la réunion, les neuf élus ont expliqué le pourquoi de leur démarche. Pour eux, le projet n'a pas été élaboré par les différentes commissions de l'assemblée, les calculs ayant servi de base ne sont pas clairs. Les documents du projet, tel les cahiers des charges, les rentes des biens immobiliers communaux, l'état du parc roulant, ne leur ont pas été présentés, se trouvant ainsi dans l'impossibilité d'étudier ledit projet. Ils estiment que 90% du budget ont été déjà consommés et il ne reste qu'une modeste somme de 3 millions de dinars. À ce sujet, le P/APC à fait la proposition de les attribuer au projet de réfection de l'ex-brigade de gendarmerie dont le véritable propriétaire n'est pas précisé. Le budget communal s'élève à 24 milliards de centimes dont 21 destinés au fonctionnement. M. Larbi, président d'APC, de son côté, rejette en bloc les accusations. Pour lui, le budget a été préparé par la commission administrative et finances en date du 5 novembre dernier, puis le 12 du même mois. Le dossier relatif au BP a été transmis aux élus en respectant les délais prévus par la loi. Pour les travaux engagés dont le montant s'élève à 23 milliards, ils ont été lancés avec le consentement de ces contestataires, qui étaient membres de l'exécutif avant leur démission le 12 novembre après la tentative avortée de retrait de confiance. “Je travaille pour le développement de la commune et l'intérêt de ses citoyens.” A. Debbache