Des études sont en cours. Il s'agit d'un projet de chercheurs algériens encouragé par le ministère de l'énergie pour produire de l'essence ou des carburants pour véhicules à partir des dattes algériennes, a indiqué M. Chakib Khelil, invité hier, d'une émission diffusée par la chaîne I. Le ministre a indiqué que la datte transformée sera celle qui ne présente aucun intérêt commercial ni sur le marché local ni à l'exportation. C'est à Biskra, pôle principal de production de dattes, que le projet sera lancé, a ajouté le ministre. C'est ainsi un axe de développement des énergies renouvelables (la biomasse) pour remplacer les énergies fossiles qui tendront à s'épuiser dans les prochaines décennies. Le ministère est en train de promouvoir les investissements dans ce secteur. La sélection est en cours pour la réalisation d'une centrale hybride à Hassi R'mel de 150 MW. Un projet d'éolienne de 15 MW est prévu à Tindouf. À terme, l'Algérie compte développer la production d'électricité à partir du nucléaire pour faire face à l'épuisement des réserves d'énergie non renouvelables. Concernant le déficit d'électricité et le risque de délestages à l'Ouest durant l'hiver 2006, il est prévu d'éviter toute coupure d'électricité, en renforçant la capacité de la centrale électrique de Naâma et la réhabilitation de celle Marsat El-Hadjadj à Oran. En outre, la deuxième turbine de la centrale d'Arzew dans le cadre de Kahrama sera mise en service en février prochain (capacité globale de la centrale : 330 MW, production actuelle de 150 MW). Enfin, sur la pétrochimie, il a indiqué que 40 compagnies étrangères sont intéressées par les projets pétrochimiques de Sonatrach (4 par projet) N. R.