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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 15 - 01 - 2006

RESUME : Mayssa part chez elle, sans prévenir Adel. Il la surprend en venant, accompagné de sa sœur. Il voulait parler de mariage avec sa mère. Mayssa lui en veut. Il aurait pu lui en parler avant. Sa mère lui demande d'être plus souriante et chaleureuse. La demande devrait la réjouir…
Adel est tout souriant quand Mayssa les rejoint après avoir préparé du thé et une assiette de gâteaux. Il est en train de discuter avec sa mère. Sa sœur Lynda lui laisse un peu de place, sur le canapé. Mayssa les sert puis prend place près d'elle. Lynda excuse l'empressement de son frère.
- Tu ne devineras pas ce qui est arrivé, lui dit-elle. Adel a trouvé du travail dans le Sud. S'il a tenu à venir s'entendre avec ta mère, c'est pour pouvoir prévoir quand aura lieu la demande en mariage officiel puis vos fiançailles. Vous les fêterez à son retour.
- Il ne m'a pas demandé mon avis, lui fait remarquer Mayssa. Il peut repartir déçu. Et si je refuse ?
- Vous vous aimez. Sa demande devrait te réjouir. Il veut partir au Sud, avec un souci en moins. On est venu aujourd'hui, pour en parler. La prochaine fois, on viendra avec nos parents.
- De quoi vous parlez ? demande Rabiha. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
- Non, répond Lynda en regardant son frère. La surprise que tu as voulu faire n'est pas appréciéer à sa juste valeur. Tu comprends. Tu aurais dû lui en parler avant. Adel ne perd pas son sourire. Il se lève et s'approche d'elles.
- Cela ne peut pas te déplaire. Je croyais bien faire. Une surprise de ce genre n'arrive pas tous les jours. Je croyais que tu saurais l'apprécier.
- Mais elle l'apprécie, intervient Rabiha. Elle veut juste te donner des sueurs froides. Bien sûr que ta demande en mariage la réjouit. Quand as-tu l'intention d'amener tes parents ?
- Ils viendront la semaine prochaine, sans moi, dit Adel. Je dois partir dès samedi. Je ne pourrais pas être présent. J'ignore quand je reviendrai. Mayssa, j'ai besoin de savoir. Est-ce que tu veux te marier avec moi ?
- Oui, répond-elle en souriant cette fois, touchée par son inquiétude. Oui !
- Félicitations ! dit Rabiha en se levant pour embrasser Adel et Lynda. Tu peux partir le cœur tranquille.
Et elle lance un long cri de joie, les surprenant. Mayssa le lui reproche.
- Tu aurais pu attendre la demande officiel, lui dit- elle.
- Hélas ma joie ne peut pas attendre, répond-elle. Je veux que tout le monde sache que ma fille chérie va se marier. Je suis si heureuse pour vous.
Elle voudrait retenir Lynda et Adel, pour la nuit mais ces derniers refusent. Leurs parents les attendent. Adel promet de passer la voir à la cité. Rabiha est ravie. Elle les accompagne dehors et les regarde partir après leur avoir souhaité un bon retour. Quand elle rentre, elle rejoint vite sa fille, dans la cuisine. Mayssa travaillait la pâte à gâteaux.
- Qu'est-ce qui t'a pris ? Pourquoi l'as-tu laissé douter de toi ? Tu ne voudrais pas te marier avec lui ?
- Si mais sa visite m'a surprise. Il m'a fallu un peu de temps pour m'en remettre, répond la jeune fille.
- La joie ne te fait pas tourner la tête, remarque Rabiha. D'autres seraient en train de danser. On donnera une grande fête, on invitera tout le quartier.
- Tu tiens à gaspiller tes économies ?
- Ce ne sera pas du gaspillage, répond Rabiha. Tu es mon unique enfant et je tiens à ce que tout soit parfait. Demain, on sortira faire des achats. Il vaut mieux s'y prendre à l'avance. Je veux que tu sois belle.
Mayssa ne peut pas refuser. Elle est contrainte à la suivre le lendemain, à travers les boutiques de la ville. Le choix est limité. Rabiha lui donne une somme d'argent importante pour éffectuer des achats à Alger. La jeune fille repart à ses cours. Elle s'attend à voir Adel, devant l'université ou la cité de jeunes filles. Elle espère le voir pour discuter de la visite de ses parents et de leurs fiançailles. Il lui manque. C'est la première fois depuis qu'elle le connaît qu'il ne cherche pas après elle. Et sa présence chaleureuse lui manque. Elle a son numéro de téléphone mais elle n'ose pas appeler même si elle en meurt d'envie. L'inquiétude finit par la gagner au bout d'une semaine d'attente. Ce n'est pas dans les habitudes de Adel de l'ignorer aussi longtemps. Il ne peut pas être parti sans lui avoir dit au revoir. Elle n'en peut plus d'attendre et d'être dans l'ignorance. Un soir, elle décide d'appeler chez lui. On ne répond pas tout de suite. Elle compose plusieurs fois le numéro avant d'entendre une voix d'homme enrouée.
- Est-ce que Adel est là ?
- Non ! Qui êtes-vous ?
- Une amie. Est-ce que je peux lui parler ? demande Mayssa.
- Non, Adel est parti, répond-il gravement. Il nous a quittés.
ll raccroche. Mayssa a la chaire de poule. Il lui a semblé l'entendre pleurer…
(À suivre)
A. K.


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