En vertu du droit le plus élémentaire que me confère le code de l'information, je vous prie de bien vouloir insérer la présente réponse en la même page et au même emplacement que l'article paru dans votre quotidien du mercredi 18 janvier 2006, article reprenant les passages de la conférence de presse animée par M. Berraf, président de la fédération algérienne de basket-ball, président du COA et émargeant au sein de l'auguste assemblée nationale, intitulé “ceux qui ont échoué doivent partir”. Il me paraît indispensable de rappeler à vos lecteurs que M. le président du COA, qui est malvenu pour porter un jugement de valeur sur la prestation de l'EN de handball et de sa fédération quand, lui-même se trouve à la tête d'une fédération qui n'a pas à ce jour décroché ne serait-ce qu'un titre symbolique africain depuis l'indépendance, a éprouvé toutes les peines du monde à faire démarrer un championnat national sans âme. Sans vouloir ajouter au désarroi de M. Berraf, que doit faire un président qui prend la lourde responsabilité d'organiser la 23e édition des Championnats d'Afrique des nations avec objectif d'atteindre au moins le podium et par la même qualifier le basket algérien au championnat du monde du Japon, résultats des courses… ? Doit-on remonter jusqu'aux Championnats d'Afrique des nations de 1975 à Alger ? Que peut-on dire encore des autres disciplines qui ont défié la chronique ces derniers temps et qui ont été passées sous silence au nom du clanisme et de la confrérie ? Ceci dit, il n'est nullement dans nos intentions de nous dérober de nos responsabilités quant aux résultats de l'EN algérienne aux Championnats d'Afrique des nations. Le bureau exécutif de la Fahb saura prendre ses responsabilités pleines et entières pour garantir toutes les chances à notre discipline de revenir très vite sur le contexte national et international. Ceux qui s'érigent en messie, à l'image de M. Berraf, doivent comprendre une fois pour toutes que la FAHB n'est pas de ces fédérations qui font démissionner complaisamment leurs membres, voire leur président pour que la scène sportive les retrouve immuablement vissés à leurs fauteuils. Le mal est plus profond quand d'aucuns savent que ces pratiques favorisant le clanisme, voire le régionalisme, s'élèvent désormais jusqu'au COA où le mouvement sportif national, en marge des préoccupations du premier responsable, va de déboires en déboires. Le mal est encore plus important quand le premier responsable du COA se voit composter du timbre de l'infamie “informateur de la FIFA” à travers les médias éclaboussant honteusement et irrémédiablement le mouvement sportif national. Par ailleurs, nous informons l'opinion publique que la FAHB, loin de se complaire dans la situation que subit la scène handballistique, tiendra une assemblée extraordinaire le jeudi 26 janvier 2006 à 10h et au cours de laquelle le bureau fédéral en exercice remettra son mandat aux membres de l'assemblée générale qui l'ont élu et à Son Excellence M. le ministre de la Jeunesse et des Sports, premier responsable du secteur, tout en s'excusant auprès des véritables militants du handball et du mouvement sportif national en général. D. RAHMOUNI