“À l'annonce de l'incarcération subite de Bachir Larabi, le bureau national de la LADDH a tenu une réunion d'urgence. Il ressort du rapport établi par la section locale que le journaliste en question a été l'objet d'une condamnation par défaut assortie d'un mandat de dépôt du 29 septembre 2005 par le tribunal de Naâma. Le bureau national relève le caractère exorbitant d'une telle décision de mandat de dépôt envers un journaliste sur simple plainte pour diffamation. Sur le plan local, la section de la LADDH à El-Bayadh est mobilisée pour suivre de près cette affaire. La LADDH rappelle avec insistance son opposition à la politique, qui consiste à incriminer systématiquement les délits de presse, et notamment celui qui porte sur la diffamation. Elle demande la mise en liberté immédiate de l'intéressé et appelle l'ensemble des forces éclairées de la société à une mobilisation urgente pour faire échec à la politique répressive en matière de liberté de la presse.”