La situation de calme déjà précaire que connaît la localité d'Irdjen depuis quelque temps risque de dégénérer à nouveau avec le rebondissement de l'affaire de l'incendie qui a ravagé des bureaux de l'APC, pour une seconde fois, au début du mois précédent, lors de l'appel de la CADC à la grève de solidarité avec les détenus du mouvement citoyen. En effet, suite à la plainte déposée par le président de l'APC d'Irdjen auprès de la brigade de gendarmerie, quinze personnes, toutes originaires du village Aït Halli, ont été convoquées. Les concernés, après concertation, ont refusé de répondre aux convocations des gendarmes dont la mise en quarantaine, décidée par le mouvement citoyen des archs depuis le déclenchement des évènements du Printemps noir de Kabylie, est toujours en vigueur. La population, pour sa part, considère ces convocations comme une énième provocation et comme prétexte pour briser cette mise en quarantaine et menace de “reprendre la rue” si les gendarmes ne se dessaisissent pas de cette affaire. S. L.