La séance de travail tenue, hier après-midi, au siège du ministère de l'Enseignement supérieur, qui a réuni les membres du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) et les représentants de leur tutelle, n'a débouché sur aucune décision notoire. Durant près de 3 heures, les discussions entre les deux parties ont porté sur la plate-forme de revendications du syndicat, ainsi que sur la proposition de “statut spécifique” des enseignants, qui a été avancée au ministre, M. Harraoubia, par le Cnes. La tutelle s'en est tenue à son idée première, à savoir l'examen du statut des universitaires (statut particulier ou statut spécifique) dans le seul cadre de la Fonction publique. La réunion de travail s'est donc terminée sans “résultats concrets” à la grande déception du Cnes. Selon des membres du conseil national, la grève générale du 25 février au 2 mars prochains sera finalement maintenue et éventuellement élargie aux 4 autres syndicats de la Coordination de l'enseignement supérieur (hospitalo-universitaires, docents, etc.), également attachés à l'idée du “statut spécifique”. Les syndicalistes ont décidé, hier, de réunir en urgence le bureau national du Cnes pour faire l'évaluation du rendez-vous avec le ministre de tutelle, et de provoquer une rencontre à Alger de tous les membres du conseil national, le mardi 14 février. Affaire à suivre. H. Ameyar