Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a rencontré, hier après-midi, les représentants du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), au siège de son département. Cette rencontre “ordinaire” fait suite à celle tenue le 22 novembre 2004, entre les deux parties. le ministre l'a rappelé lors de l'ouverture des travaux en précisant que le rapprochement avec le Cnes entre dans le cadre du “dialogue” et de la “concertation” avec l'ensemble des partenaires sociaux du secteur et des autres membres de la famille universitaire. Le coordinateur national du Conseil des universitaires a, en présence de la presse, remis “officiellement” à M. Harraoubia un avant-projet de statut de l'enseignant du supérieur. Ali Boukaroura a déclaré qu'il s'agit là du “dossier central” de son syndicat, il a, également, souhaité que les réunions avec le ministère de tutelle aient “un caractère d'évaluation”, insistant sur “un dialogue social efficace”. Le responsable syndical a, sur demande de M. Harraoubia, proposé deux points à l'ordre du jour : évaluation du partenariat social et examen de la situation des universitaires. Pendant la pause-café, un des membres du bureau national du Cnes, en l'occurrence M. Cherbal, a explicité à la presse nationale le contenu des points qui allaient être débattus “à huis clos” entre les deux parties. Selon lui, le syndicat “revendique l'application des lois” relatives au droit et à l'exercice syndical au sein des universités. Il a, en outre, indiqué que la remise d'un projet de statut de l'enseignant du supérieur vise à l'installation, dans les meilleurs délais, d'une commission mixte, tel que promis par la tutelle. à propos des autres “problèmes” qui devraient être discutés, M. Cherchal a notamment axé sur la problématique du logement. Il a ainsi parlé des 2 000 logements conventiels attribués en 1999 aux enseignants qui devraient, selon lui, changer de statut et devenir des “logements sociaux”. “Pour nous, le logement est un outil de travail”, a-t-il soutenu, rappelant aussi le “nombre important” d'enseignants, “près de 60% de l'effectif”, qui n'ont bénéficié d'aucun quota de logements du ministère de tutelle. H. A.