Indemnités (PRI, PRC), prime de responsabilité, prime d'intérim, indemnité d'astreinte, de gérance et responsabilité, prime de caisse d'inspection et contrôle de scolarité sont autant de droits les plus élémentaires revendiqués par les travailleurs de la poste, selon la requête adressée par le bureau de wilaya de coordination affilié à la Fédération nationale des travailleurs des postes et télécommunications (Ugta). En effet, le bureau de coordination de la wilaya d'Oum El Bouaghi des travailleurs de la poste fait part d'une réunion extraordinaire des cadres syndicaux qui ont passé en revue la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur qui n'ont bénéficié d'aucun droit, stipulé par la convention collective passée entre le partenaire social et l'administration en janvier 2003. En dépit de 3 années passées, les travailleurs demeurent, selon les syndicalistes, victimes de l'arbitraire quant à l'application de la convention du fait de la régularisation, toujours selon la même source, de la situation financière des cadres gestionnaires : coordinateurs de wilaya, directeurs centraux, directeurs territoriaux, sous-directeur… avec effet rétroactif datant de 2003 à ce jour. Cette situation de discrimination, selon toujours les syndicalistes, qui a vu la régularisation d'une catégorie de travailleurs et non de celle des autres qui demeurent productifs et sur lesquels reposent l'entreprise, a créé la frustration et la colère dans le milieu du travail d'autant plus que les nombreux travailleurs exécutants n'ont connu que l'application des articles ayant trait aux mesures répressives. K. M.