L'imam chiite radical Moktada Sadr a annoncé samedi soir qu'il rejetait la nouvelle Constitution irakienne, soutenue par les chiites de l'AIU (Alliance irakienne unifiée), le plus important bloc au Parlement irakien. “Je rejette cette Constitution, qui prône le sectarisme. Il n'y a rien de valable dans cette Constitution”, a-t-il dit à la chaîne d'information satellitaire Al-Jazeera. Sadr s'en est pris au fédéralisme prévu par la Constitution, lequel est rejeté également par les sunnites, qui craignent qu'il ne donne trop de pouvoir aux Kurdes et aux chiites et que ceux-ci ne contrôlent les ressources pétrolières irakiennes. “S'il y a un gouvernement démocratique en Irak, nul n'a le droit de prôner l'instauration du fédéralisme en Irak que ce soit dans le Sud, dans le Nord, le Centre ou ailleurs”, a-t-il dit.