Le jeune lycéen de 19 ans électrocuté lors de l'opération de démolition des habitations jouxtant la piste de l'aéroport du 8- Mai-45 de Aïn Arnat, le 27 décembre 2005, est plus que jamais dans une situation des plus critiques. Evacué au CHU de Constantine, il est orienté vers l'hôpital de Douéra “spécialisé” en orthopédie et brûlures. Accompagné de son oncle handicapé moteur, il vivra un véritable cauchemar. Après avoir traîné durant 4 jours dans le service des urgences sans soins, il en sera proprement chassé, comme un pestiféré, par les responsables de cette structure. Il se trouve actuellement au CHU de Sétif et il risque l'amputation de son bras gauche. La Sonelgaz, responsable de l'accident, ayant omis de procéder à la coupure du courant, n'a pas levé le petit doigt pour prendre en charge “sa victime” qui est totalement démunie.