L'établissement est dans un état précaire : Qui se souvient de l'école des Frères Berchi ? L'école primaire des Frères Berchi (ex-école laïque de filles), située au cœur de la ville de l'antique sitifis, institution ayant formé de nombreux contingents de lettrées, risque de disparaître d'un jour à l'autre à cause du poids des ans et de la nonchalance des gestionnaires de la cité, pour lesquels la notion d'entretien et de préservation du patrimoine n'a aucun sens. L'établissement en question (tout comme la célèbre Aïn Fouara d'ailleurs) se trouve dans un état précaire. Fermée depuis plus de quatre ans pour réparation ou rénovation, l'une des plus anciennes écoles de la région attend une main réparatrice qui ne pointe toujours pas du nez. Les tergiversations des différentes équipes communales ont fait mal à cet autre bastion du savoir. Contacté pour avoir de plus amples informations à propos de la situation de l'établissement précité, le P/APC de la ville de Sétif, Mohamed Dib, parle d'une restauration, précisant à ce propos : « Un avis d'appel d'offres vient d'être lancé pour la restauration de l'école Berchi, et l'opération doit être menée par des spécialistes en la matière. » Le premier magistrat de la cité doit donc prendre son mal en patience, d'autant plus que les spécialistes dans la restauration des vieilles bâtisses ou monuments historiques ne courent pas les rues. Le recours à une expertise étrangère s'impose aussi bien pour l'école Berchi que pour Aïn El Fouara, qui « souffrent » en silence. Aïn Arnat : Siège de daïra, dites-vous ? L'adage « les apparences sont souvent trompeuses » sied parfaitement à Aïn Arnat, chef-lieu de daïra, situé à 6 km à l'ouest de Sétif. Traversé par la RN5, la ville ou localité, c'est selon, qui ne manque pourtant ni d'atouts ni de moyens, n'a pas, qu'on le veuille ou non, l'étoffe pour être chef-lieu de daïra, dans laquelle, de surcroît, est implanté l'aéroport international. Le passager qui ne voit que l'artère principale « dopée » par les innombrables « ralentisseurs », n'a pas la possibilité de découvrir la face cachée d'une paisible bourgade, s'étant transformée, au fil du temps, en une immense cité-dortoir. En s'engouffrant dans ses dédales, on constate que son réseau routier est en piteux état. En ces jours d'hiver, les rues de la cité se changent en petites retenues collinaires. Pour l'illustration, faites un tour du côté du CFPA et vous constaterez l'étendue du problème. Construites dans le cadre du logement à caractère locatif (LSL) ou logement social participatif (LSP), les nombreuses cités, qui foisonnent, sont dépourvues d'espaces verts. La défaillance de l'éclairage public est l'autre tare de ces lieux. La nuit, une bonne partie des bâtiments jouxtant le lotissement 506 lots est « impénétrable ». Cette obscurité fait l'affaire de certains « noctambules ». La situation n'est guère reluisante du côté de la zone économique d'activité. À l'heure de la musique classique La salle des fêtes du parc d'attractions de la capitale des Hauts-Plateaux abritera, du 28 au 31 décembre 2009, les 3e journées nationales de la musique classique. Des artistes de Aïn Beïda, Bouira, Chlef, Constantine, Guelma, Khenchela et Batna prendront part à la manifestation. Celle-ci sera rehaussée par la participation de deux virtuoses français, Guillaume Latour et Célimène Daudet. Le passage sur scène des artistes précités donnera à n'en pas douter une autre dimension à la manifestation. Avec de telles affiches, celle-ci n'a rien à voir avec les activités culturelles tape à l'œil. Les jeunes virtuoses des hautes plaines et des autres régions du pays vont sans nul doute tirer profit de la rencontre pour, notamment, se produire devant le grand public et apprendre en se frottant à de grands maîtres. En marge des concerts qui vont certainement attirer les adeptes de la musique classique, des tables rondes se tiendront pour débattre de la situation de ce genre musical en Algérie. Ce sera une belle opportunité pour découvrir desvirtuoses algériens, lesquels activent loin des feux de la rampe.