Au moment où la mode est aux motions de soutien à la direction technique nationale de l'arbitrage et autres salamalecs du genre “encense-moi que je t'encense”, les arbitres algériens continuent d'aligner sur le terrain de la vérité les bourdes à la vitesse d'une suite exponentielle. La dernière journée des championnats nationaux de première et de seconde divisions a été encore une fois le théâtre d'un festival d'erreurs d'arbitrage qui laisse franchement planer une suspicion certaine. Des buts accordés sur des hors-jeu flagrants que même un novice du football aurait signalés sans hésiter, des penalties sifflés à gogo au point où certaines équipes ne savent plus marquer que grâce au fameux coup de pied arrêté laissé à l'appréciation de l'arbitre, des actes d'anti-jeu non réprimandés et même des tacles, pardi, des agressions passés sous silence. Une cascade de fautes qui, dans la plus part des cas, détermine finalement le résultat des matches. Alors, si auparavant les buts étaient l'apanache des joueurs, aujourd'hui en Algérie, c'est devenu une prérogative, comme une autre du referee. C'est la nouvelle génération des arbitres algériens, ceux en fait qui marquent des buts. Sinon, comment peut-on nommer un arbitre qui choisit délibérément de siffler un penalty alors que la faute est tout simplement imaginaire ou encore, un autre directeur de jeu qui ferme les yeux sur un hors-jeu de… dix mètres, comme ce fut le cas particulièrement lors des matches PAC-CSC et MCA-NAHD. S. B.