Il y a quelques jours, la décision prise par les autorités locales de procéder à la fermeture de l'établissement scolaire privé (palier primaire) Aâroudj, financé par des Turcs et qui comptait depuis le début de l'année quelque 250 élèves inscrits, a immédiatement fait réagir les parents d'élèves. Ces derniers se sont mobilisés et contestent la procédure de fermeture qui ne serait pas, selon eux, “légale dans la forme”. Réagissant pour “préserver l'avenir de leurs enfants qui sont scolarisés dans cet établissement depuis le mois de septembre 2005”, les parents d'élèves ont déposé une plainte en référé contre le wali pour faire annuler la décision de fermeture de l'établissement. Les parents d'élèves ne comprennent pas que cette sanction administrative intervienne pratiquement en milieu de l'année scolaire, d'autant plus qu'ils sont convaincus que l'école Aâroudj dispose des autorisations administratives pour fonctionner. Or, il semblerait, en fait, que cet établissement n'ait pas obtenu l'agrément nécessaire puisque des réserves avaient été formulées sur son dossier ; réserves qui n'auraient toujours pas été levées, avons-nous appris auprès de la direction de l'éducation de la wilaya d'Oran. F. Boumediene