Selon une source digne de foi, on apprend que le technicien français, Henri Stambouli, est tout indiqué pour être le futur coach de la sélection nationale d'Algérie. En effet, la rencontre, mercredi, entre le président de la FAF et Stambouli à Paris a connu, selon notre source, une avancée considérable dans les négociations dans le mesure où l'interlocuteur de la FAF s'est montré très intéressé par l'idée de travailler en Algérie, une terre qui l'a vu naître le 5 août 1961 à Oran. En outre, les prétentions salariales de Stambouli arrangeraient beaucoup la partie algérienne puisque cet ancien gardien de but de l'O Marseille et de l'AS Monaco toucherait un salaire mensuel qui avoisinerait les 18 000 euros. Stambouli a été gardien de but à Rodez, Monaco et Marseille. En 1989, il rejoint le centre de formation de Marseille où il fut le premier responsable. Il sera en 1993 l'entraîneur adjoint de la formation phocéenne, puis entraîneur en chef en 1994, saison à l'issue de laquelle il réussit l'accession avec l'OM. En 1998, il est engagé par la fédération guinéenne à la tête de la sélection de la Guinée avant un départ en Suisse pour driver le club de Sion. En 2001, il devient entraîneur à Sedan. En 2003, il entraîne la sélection malienne avec laquelle il atteint le stade des demi-finales lors de la CAN 2004. Le fait d'avoir entraîné la Guinée et de connaître bien cette équipe que l'Algérie rencontrera dès le mois de septembre prochain plaide aussi pour sa désignation. En revanche, en ce qui concerne les contacts avec l'entraîneur Claude Leroy, notre source indique que la piste de l'actuel entraîneur de la sélection du RD Congo a été abandonnée en raison justement du fait que la fédération congolaise tient à lui. Leroy a, du reste, un contrat qui court jusqu'à juin 2006. Lors de son séjour en France, Hadadj a également rencontré les deux techniciens, Alain Perrin et Gilbert Giresse. Le premier nommé a décliné l'offre car, selon lui, l'Algérie n'a pas les moyens de construire une grande équipe à moyen terme. S. B.