Le syndicat national des magistrats (SNM) a renouvelé ses instances jeudi dernier, lors d'une session ordinaire de son assemblée générale, la quatrième du genre, organisée à l'hôtel Ryad de Sidi Fredj, à Alger. C'est ainsi que M. Djamel Aïdouni, qui avait succédé, il y a près de deux ans, à M. Ras El-Aïn, lors d'une passation de pouvoirs pour le moins houleuse, a été réélu président de ce syndicat. Cette réélection était prévisible dès le début des travaux de l'assemblée générale. En effet, les participants se sont montrés largement satisfaits du bilan moral et financier présenté par M. Aïdouni et approuvé par… un standing-ovation. Pour eux, il y avait de quoi : le SNM a pu négocier une convention avec le ministère de la justice, une autre avec Air Algérie et une autre encore avec la Société algérienne d'assurance (SAA). Trois conventions qui se traduisent par des acquis non négligeables : le ministère a consenti à l'octroi de prêts sans intérêt pour les magistrats voulant acquérir un véhicule neuf ; Air Algérie accorde une réduction de 60% sur le tarif des billets d'avion aux magistrats et aux membres de leurs familles, et la SAA, quant à elle, assure leurs véhicules 40% moins cher. Qui plus est des “subventions ont été accordées” au Syndicat national des magistrats suite à une concertation triangulaire SNM-ministère de la Justice-ministère des Finances, a encore tenu à faire savoir M. Aïdouni. Cette session de l'assemblée générale du SNM a été marquée par la présence du ministre du travail et de la protection sociale, M.Tayeb Louh, ancien président du SNM, du secrétaire général de l'UGTA, M. Abdelmadjid Sidi-Saïd, flanqué de deux membres de la direction du vieux syndicat et de représentants du ministère de la Justice. Invité à prendre la parole avant l'ouverture des travaux, M. Louh a consacré le plus clair de son intervention à exhorter les magistrats à se mobiliser pour l'application des textes portant mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. F. L.