Les locataires du bâtiment se trouvant juste à proximité de la Banque centrale d'Algérie, au niveau du chef-lieu de wilaya El Tarf, ne cessent de réclamer leur droit en alimentation en eau potable. Notons que la canalisation, au niveau de cet endroit, a été réparée des centaines de fois, mais force est de constater que le précieux liquide continue d'arroser la chaussée pendant que des citoyens crient soif. Selon des locataires du 3e étage du bâtiment mitoyen à la banque, l'eau potable, quand elle est servie, n'arrive qu'au niveau du premier étage. La distribution, ajoute un autre groupe, se fait d'une manière irrégulière même en cette période hivernale. En été, c'est le calvaire, lança désespérément un autre. Mais ce qui est étonnant c'est que ces locataires, mêmes privés du précieux liquide, reçoivent des factures brûlantes vidant leurs poches. Des retraités et des citoyens ayant des revenus limités diront qu'ils sont en train de payer l'air de la pression propulsée à partir du rez-de-chaussée, du fait que l'eau n'aboutit que rarement. Le manque d'eau, au niveau de nombreuses cités de la wilaya d'El Tarf, est dû essentiellement à un manque de maîtrise de la situation et aux fuites dont les gestionnaires semblent ne pas disposer de moyen pour y faire face. Les canalisations, plusieurs fois raccommodées, n'ont aucun rapport avec la déperdition d'eau. Une déperdition toujours comptabilisée sur le dos du contribuable dans des factures forfaitaires à défaut de l'installation de compteurs. Les contestataires attirent l'attention des responsables locaux de cet organisme pour remédier à cet état de fait avant que la situation connaisse une tournure, parfois, aux conséquences fâcheuses. Tahar Boudjemâa