Peut-on vivre avec 11 000 dinars tout en étant paraplégique, sur une chaise roulante, portant une poche de stomisé, dépendant ? C'est le cas de Chelaghma Abdelkrim, 41 ans, militaire de son état avec le grade de sergent-chef, qui a vu sa vie basculer lors d'un accident dans le cadre de ses fonctions. Après des soins à l'hôpital de Aïn Naâdja, il a été autorisé à rentrer chez lui. Mais son état nécessite une assistance permanente. Sa demi-retraite, 11 000 dinars mensuels, ne lui permet pas de subvenir à tous ses besoins, notamment sa prise en charge quotidienne et médicale.