La nouvelle cité des 800-Logements, confiée à l'entreprise chinoise Csec, sera livrée vers la fin avril, nous a indiqué, hier, le directeur général de l'Opgi de Boumerdès qui a ajouté que les travaux de VRD en voie d'achèvement sont très en avance. Reste à savoir si les autorités seront au rendez-vous à la date indiquée pour la confection des listes des heureux bénéficiaires parmi les sinistrés de la wilaya dont les logements se sont effondrés lors du séisme du 21 mai 2003. La réception de ce projet va certainement combler les retards enregistrés jusqu'ici sur d'autres chantiers où des dizaines d'entreprises publiques et privées ont dû abandonner leurs projets en dépit de la levée de toutes les contraintes liées à l'approvisionnement en matériaux de construction de leurs chantiers. Ainsi, après l'Eco est et l'ECA, qui avaient respectivement pris en charge la réalisation de 300 logements à Si Mustapha et 300 autres à Tidjellabine, chantiers repris par Cosider, c'est au tour de l'ETB Bouira et d'une autre entreprise exerçant à Bordj Menaël de déclarer leur incapacité de tenir leurs engagements envers les sinistrés. Elles viennent juste d'être remplacées par Socoba de Boufarik qui prend le relais à Souk El Had où le projet des 100 logements accuse un retard de plusieurs mois alors que Cosider a été affectée à Bordj Menaël. Le gouvernement, qui avait misé sur ces entreprises publiques pour la plupart déstructurées, visait à leur insuffler une nouvelle dynamique pour les remettre en selle et en même temps tenir ses engagements envers les sinistrés. Mais, malgré les avertissements répétés du ministre de l'Habitat et les moyens dégagés par l'état, notamment financiers, ces entreprises ayant rencontré un problème imprévu, le manque de main-d'œuvre qualifiée, ont montré leurs limites, hormis Cosider et l'EBA qui arrivent tant bien que mal à tenir leurs engagements. M. T.