Le 10e Salon d'arts plastiques, qui s'est ouvert mercredi dernier à Guelma, a pris fin hier. Cette manifestation a été marquée par l'absence de Betina Ayech, l'artiste de talent qui aime Guelma, parti pour des soins à l'étranger, entre deux tableaux. Sur un blanc, on peut lire : “En hommage à Betina Ayech”. D'ailleurs, tous les artistes présents lui ont souhaité un prompt rétablissement, à commencer par l'association organisatrice Bassamat. L'on remarquera pour cette édition, qui s'étalera sur quatre jours, une exposition de qualité et une forte présence d'artistes, près d'une soixantaine, venus de seize wilayas, parmi lesquels des portraitistes de talent. Outre Arroussi Abdelhamid, président de l'Union nationale des arts culturels (Unac), l'on citera, entre autres, Brahim Merdouki, le Syrien Saâd Chouki, le Hongrois Vilmosh Verga, Salah Bouhafs, directeur de l'Ecole des beaux-arts de Annaba, Sadek Amine Khodja, Adjroud Tahar, Kaci Zahia et parmi ceux de la région de Guelma Himer Houcine, Khaled Khodja, Samir Khalfallah…“Guelma a besoin d'une Ecole des beaux-arts, d'un musée et d'une vraie galerie professionnelle”, dira M. Arroussi. Selon un participant : “Les artistes à travers leurs œuvres d'art expriment leur intérieur, leur intimité. De temps en temps, il y a des couleurs qui explosent comme la lumière, mais dans leur but, c'est la même chose, tous les artistes ont leur personnalité gentiment adaptée.” Adjroud Tahar souhaite une spécialisation du salon ; par exemple, salon de la peinture figurative, salon de la peinture expressive, libre ou abstraite, pour qu'il y ait un seul niveau pour le public. Pour le Dr Sadek Amine Khodja, invité en tant que conférencier sur le thème “Peinture et techniques”, “la qualité des travaux présentés est bonne, il y a eu une sélection des travaux, pluridisciplinaires en tendance. On a le classique, le figuratif, l'abstraction, la peinture, la sculpture, un salon qui n'est pas immense, qui est petit mais dont la valeur plastique, esthétique et artistique est bonne, je voulais exposer à côté de Betina, vous comprenez ma déception”. Kaci Zahia, ancienne élève d'Issiakhem, se dit émerveillée par Guelma. Le public est là, il est présent, une palette de peintures, naïves, surréalistes, portraitistes, paysagistes, j'encourage le public à venir apprécier. B. Nacer