El-Tarf Les travailleurs DE LA SNLB sans salaire depuis 3 mois Les 156 travailleurs de la SNLB de la wilaya d'El-Tarf n'ont pas été payés depuis maintenant trois mois, selon des sources crédibles. En arrêt de travail depuis jeudi dernier en signe de protestation, ces derniers ont fait savoir au directeur de l'entreprise qu'“ils ne peuvent pas travailler, alors qu'ils ont le ventre creux”, selon les propos de leur porte-parole. Par ailleurs, les contestataires revendiquent l'éviction du directeur de l'entreprise qui, selon leurs déclarations, semble réfractaire à toute forme de dialogue. Pis encore, les travailleurs accusent le principal gestionnaire de la SNLB “d'avoir mené l'entreprise à la faillite”. Cette dernière est la seule, faut-il le rappeler, à avoir résisté à la privatisation, dans la wilaya d'El-Tarf, dans les années 1990. Tahar B. Constantine 4 544 erreurs dans les actes de l'état civil en 2007 “Quatre mille cinq cent quarante-quatre demandes de correction sur des actes de naissance, de décès et de mariage ont été déposées au niveau des tribunaux de la wilaya de Constantine durant l'année 2007. 65% de ces erreurs sont constatés sur les actes de naissance”, a déclaré, avant-hier, Abderrahim Madjid, procureur général près la cour de Constantine, lors d'une journée d'étude sur l'état civil. Cette manifestation, organisée par la cour de Constantine au centre culturel Malek-Haddad, a été animée par des juristes en présence d'agents de l'état civil, dans l'objectif précis d'informer le citoyen sur la gestion de sa situation administrative, de la naissance jusqu'au décès, afin de faciliter la communication entre ces derniers et les officiers de l'état civil. Betina S. Maghnia Mariage collectif en perspective La louable intiative d'organiser pour la première fois un mariage collectif par le Croissant-Rouge local semble déjà attirer l'intérêt aussi bien des bienfaiteurs que des couples intéressés. Ils sont environ quelque 80 couples qui ont exprimé le souhait de faire partie des 22 qui seront choisis et pour lesquels tous les frais du mariage seront à la charge du Croissant-Rouge. Prévue pour le mois de juillet, la cérémonie du mariage aura lieu dans l'un des hôtels de la ville. Les frais relatifs pour chaque couple qui bénéficiera ainsi d'une chambre à coucher, de bijoux d'un trousseau vestimentaire, de literie et ceux de la cérémonie de mariage sont estimés à 25 millions. Pénurie de feuilles de maladie En attendant la puce Chifa qui comblera, espère l'assuré social, les failles de l'actuel système, notamment relatives au remboursement des frais médicaux, l'assuré endure toujours les affres d'une bureaucratie à l'origine de l'indisponibilité des feuilles de maladie. Au niveau de la Cnasat laquelle distribue ces feuilles au compte-gouttes, quand elles existent, la pénurie est due à l'insuffisance de la quantité délivrée par la Cnasat de Tlemcen. En effet, selon le chef de centre, pour environ 22 000 demandeurs de remboursement par mois, nous recevons uniquement 8 000 imprimés, ce qui avec le cumul, est à l'origine d'une situation très inconfortable aussi bien pour l'assuré que pour les responsables de la Cnasat. AMMAMI MOHAMED Constantine Trois milliards de centimes pour l'aménagement DU MARCHE DASKI Après deux ans d'attente, les commerçants du marché Daksi auront leurs actes de location dans un mois, selon les déclarations du wali. Les travaux de réalisation des 736 locaux ont été achevés, reste l'aménagement du site. D'après les estimations des services de la wilaya, le reste des travaux coûtera 3 milliards de centimes. Pour le moment, aucune entreprise n'a été choisie pour prendre en charge cette dernière étape du projet. A signaler que les locaux réalisés sur une superficie de 12 hectares ont été financés à hauteur de 33 milliards de centimes. L'on se rappelle que la décision prise par le wali en décembre 2005, concernant la démolition des baraques du marché, n'a pas été du goût des commerçants. Non contents de la décision d'évacuer l'assiette du terrain abritant le marché de la cité Daksi, des dizaines de commerçants, dont la plupart exerçaient dans l'informel, ont eu recours à la manière forte pour exprimer leur colère. Des affrontements ont eu lieu avec les éléments de la brigade de démolition de l'APC, chargée, alors, de l'opération de démolition. Aujourd'hui, les futures bénéficiaires n'attendent que la reprise de leurs activités dans la légalité, cette fois. Radia M. Guelma Ouverture de la 11e édition du salon national des arts plastiques La 11e édition du salon national des arts plastiques de Guelma s'est ouverte dimanche après-midi à l'hôtel La Couronne et s'étalera sur trois jours. Participent à ce salon organisé par l'association Bassamet, en collaboration avec la direction de la culture, outre 60 artistes peintres venus de 17 wilayas, M. Abdelhamid Laroussi, secrétaire général de l'Union nationale des arts plastiques, M. Amine Khodja Sadek, professeur à l'école nationale des beaux-arts de Constantine, M. Bouhafs, directeur régional de l'Ecole des beaux-arts de Annaba, et le miniaturiste Mohamed Boutlidja. Les nouveautés dans ce salon, selon M. Hocine Himeur, président de l'association, est la création d'ateliers en plein air au centre-ville pour le concours du meilleur paysage de Guelma-ville, ouvert aux étudiants des écoles des beaux-arts de Constantine, Batna, Annaba, Biskra, Sétif et Tizi Ouzou. La réalisation d'une école d'arts à Guelma demeure un rêve et le souhait des artistes peintres. B. Nacer L'initiative de la Maison de la culture d'Adrar 100 livres par établissement La maison de la culture de la ville d'Adrar vient de lancer une opération intitulée “100 livres par établissement” en coordination avec la direction de la culture de la wilaya d'Adrar. “Cette initiative vise à redonner à la lecture sa place dans les milieux scolaires”, a déclaré Imade Derder, le directeur de la maison de la culture d'Adrar. Signalons au passage que cette initiative a été prise lors de la réception des lots de livres provenant du département du livre au niveau du ministère de la Culture qui a édité dans le cadre d'“Alger, capitale de la culture arabe”, plus de 1 000 titres, entre littérature, poésie, théologie, histoire et livres pour enfants. L. Ammour