Ghassira (Batna) Le calvaire des femmes enceintes Marasme, dépit et même révolte sont exprimés par les habitants de Ghassira qui se plaignent de l'absence d'un service de maternité. Dans cette commune distante de 85 km du chef-lieu de la wilaya de Batna, les habitants sont révoltés par cette situation puisque, à chaque accouchement, l'on se livre un à véritable branle-bas de combat pour transférer en urgence les patientes vers les localités avoisinantes. Selon un habitant de cette localité, les accouchements interviennent souvent la nuit, et la polyclinique de Tkout, chef-lieu de la daïra, n'est pas suffisamment dotée de personnel médical, notamment de médecins gynécologues, pour recevoir les femmes enceintes au-delà de 17 heures. Ce qui oblige les habitants de se rabattre sur M'chounèche, une daïra relevant de la wilaya de Biskra. En l'absence d'une ambulance, les patientes encourent un danger réel lors de leur transfert vers cette localité située à 40 km de la commune. On raconte que plusieurs d'entre elles ont dû accoucher en cours de route dans des conditions déplorables. La construction d'une polyclinique dotée d'un service de maternité est urgente pour les quatorze villages de cette commune, puisqu'elle contribuerait, selon les habitants de cette localité, à contenir l'exode massif vers les grandes villes, comme Batna et Biskra. Les mères, en attendant d'être un jour soulagées, continuent à prendre leur mal en patience. Salim Guettouchi Bordj Bou-Arréridj Un enfant de 15 ans tué dans un accident de la circulation Un accident mortel de la circulation s'est produit avant-hier sur la RN5, à Sidi M'barek, à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya. Pour une raison indéterminée, un enfant âgé de 15 ans a perdu le contrôle de sa bicyclette, quelques centaines de mètres après s'être lancé dans la descente. Selon le rapport de la Gendarmerie nationale, l'enfant a glissé jusqu'à la roue du camion qui passait par là. Prévenus, les sapeurs-pompiers de Bordj Bou-Arréridj se sont rendus sur place, mais l'enfant, dont la tête a été écrasée, était décédé sur le coup. Chabane BOUARISSA Constantine 12% des lycéens menacés d'obésité Douze pour cent des lycéens sont menacés d'obésité, a révélé une opération de dépistage qui a porté sur un échantillon de lycéens de Constantine pris au hasard. Ce dépistage a abouti à la conclusion que le taux de cette catégorie sociale court le risque de devenir obèse, selon le service de médecine interne de l'hôpital universitaire Benbadis. L'opération, qui a touché 878 lycéens, a dépisté 105 (12%) d'entre eux ayant une surcharge pondérale supérieure aux normes de bonne santé, mondialement admises, ce qui les rend susceptibles d'obésité. Parmi ces cas à risque, 17 sont déjà obèses et nécessitent une thérapie médicale, est-il noté. Le dépistage, qui contenait des questions sur les antécédents des parents des lycéens échantillonnés, a abouti à la conclusion que 43,24 des ascendants sont atteints d'obésité. Sur ce chiffre, le taux revenant aux mères est de 28% et celui des pères est de15%. APS