L'association pour la promotion de l'agriculture de montagne, la Cnac, l'Ansej et l'Association des chômeurs de Aïn El-Hammam se sont donné rendez-vous pour se rapprocher des citoyens venus nombreux pendant les trois jours de ces portes ouvertes. De jeunes agriculteurs, apiculteurs et arboriculteurs de Aïn El-Hammam, Abi Youcef, Iferhounène et Aït Yahia ont saisi cette opportunité pour soulever leurs doléances aux instances compétentes. “De jeunes apiculteurs ont subi des désagréments suite aux dernières intempéries, où ils ont perdu des dizaines de ruches. Ils sont déçus faute d'indemnisation et d'encouragement. Ils ont dû abandonner leur entreprise”, confie Ould Brahem, vice-président de l'Association pour la promotion de l'apiculture de montagne (Apam). Même constat négatif pour cet arboriculteur, un sexagénaire, qui avoue que 80% de ses arbres ont été sévèrement endommagés. Les participant à la conférence organisée parallèlement à ces portes ouvertes déplorent le fait que les organismes d'Etat d'aide à l'exploitation agricole, apicole ou d'élevage favorisent les grands propriétaires. “À la campagne, nous n'avons que des petites parcelles de terrain et y élever une douzaine de vaches relève de l'utopie, alors pourquoi ne pas donner à chacun selon ses capacités d'accueil ?” s'interroge Hakim, éleveur d'ovins qui s'insurge contre le fait que l'ovin ne soit pas à la portée des montagnards en raison du nombre de têtes important que ces organismes accordent ! Décidément, c'est tout le principe d'Angem et d'AC. LIMARA B.