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La course aux cours de soutien
Batna
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2006

Ces cours suscitent un engouement particulier à l'approche des examens. Des enseignants exigent 300 à 400 DA l'heure pour un cours particulier. Les classes de cours et les boîtes à bachot (à caractère légal ou illégal) fonctionnent à plein régime en faisant miroiter des perspectives séduisantes.
Les élèves des classes d'examens et même de passage suivent des cours à l'extérieur des établissements scolaires et leur nombre s'accroit. Leur ultime espoir est mis dans les cours de rattrapage pour pallier leurs insuffisances, décrocher leur diplôme ou assurer leur passage. Pour éviter cet échec, il leur reste une seule solution : ce sont les cours. Engrenage fatal qui guette des milliers de familles.
Désormais, le phénomène des cours particuliers ne touche pas seulement les catégories sociales aisées. Si les enfants de cadres supérieurs et de membres de professions libérales en sont les principaux clients, des catégories beaucoup plus modestes y ont également recours, notamment les employés. Et les élèves qui ne prennent pas de cours sont dissuadés par le prix. “Allah ghalleb, mes parents n'ont pas les moyens de me payer les cours”, nous avoue une élève d'une classe de terminale rencontrée dans une bibliothèque du centre-ville, en train de bachoter. La plupart des lycéens affirment “être reconnaissants envers leurs parents” et “conscients du sacrifice” qu'ils font.
À leur tour, les parents ne lésinent pas sur les moyens. Mais à quel prix ? Le coût pour les familles varie selon la formule retenue, mais aussi pour chaque cas individuel. Il faut compter de deux à trois cents dinars l'heure pour un cours de groupe assuré par un enseignant individuellement. Par groupe d'enseignants, il faut multiplier le prix par le nombre des matières enseignées.
Des enseignants demandent trois à quatre cents dinars l'heure pour un cours particulier, selon que les cours ont lieu à son domicile ou à celui de l'élève. Selon certaines langues, pour un cours particulier, les enseignants demandent souvent plus de cinq cents dinars de l'heure.
Les chiffres s'entrechoquent et donnent le tournis. Parfois, il y a trop d'exagération dans les récits concernant les prix. La seule vérité est que pour un volume horaire de quatre à six heures de séances collectives, les élèves paient huit cents dinars chacun, nous renseigne une élève de la classe terminale des sciences. La demande de cours des mathématiques est importante. Rares sont les enseignants qui aident les enfants gratuitement.
Des élèves des classes de terminale nous ont parlé de quelques-uns dont le nombre se compte sur les doigts d'une main. “Les élèves viennent ici pour des séances de deux heures hebdomadaires de mathématiques ou de physique. Répartis en groupes de quinze à vingt de même niveau, ils consacrent un tiers de la séance à des rappels de cours et le reste du temps à des exercices”, nous explique un propriétaire d'une boîte à bachot qui prépare les élèves de façon intensive à des examens. “Pour la question du prix, il se contente d'observer que le cours en petit groupe de même niveau crée une certaine émulation et s'avère plus stimulant.” Il fait aussi remarquer que les élèves paient moins cher que pour une leçon particulière.
B. Belkacem


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