Des parents d'élèves déplorent la pratique des cours accélérés, qui se généralise. Le filon, qui s'était pendant longtemps limité au palier du secondaire, a gagné celui du moyen, particulièrement la classe d'examen. Les élèves, notamment ceux démunis, sont parfois contraints de suivre ces cours dits de soutien parce que, disent-ils, beaucoup d'enseignants ne s'investissent pas à fond dans les cours normaux et ménagent leurs « efforts » pour les cours particuliers, censés rassembler un nombre réduit d'élèves, mais qui en réalité réunissent un effectif parfois plus élevé que celui d'une classe réglementaire. En cette période précédant les examens et les compositions, les enseignants multiplient les cours de révision. A cet effet, les élèves doivent débourser 200 DA/h au minimum pour chaque matière. Le comble est que cela se passe au vu et au su de tout le monde, et les fameux cours ont lieu dans les établissements scolaires mêmes.