C'est à la suite de l'absence de dialogue avec le premier responsable de l'université Djillali- Liabès de Sidi Bel-Abbès et la marginalisation des partenaires sociaux, que la colère des travailleurs affiliés aux sections syndicales du comité de suivi de l'UGTA et du Snapap est sur le point d'éclater ces derniers jours. Selon les termes d'un communiqué, conjointement signé par les responsables des sections syndicales de six facultés (UGTA et Snapap) et dont une copie a été remise hier à notre bureau, une vive tension règne actuellement au sein de cet établissement et sera suivie par une action de protestation prévue pour la journée du 16 avril 2006 et qui certainement aura des effets négatifs sur l'entretien des structures des facultés, et ce, malgré le service minimum qui sera assuré. En effet, les protestataires dénoncent haut et fort la situation peu reluisante dans laquelle se trouve aujourd'hui leur université et le recours à cette action a été décidé surtout à cause de l'absence d'une prise en charge des revendications socioprofessionnelles des travailleurs. Cependant, toutes nos tentatives d'entrer en contact avec le recteur pour de plus amples explications sur cette situation n'ont pas abouti, se contentant de nous répondre qu'il était très occupé. Nous y reviendrons. B. AZIZ