Une délégation économique française, conduite par Eric Faubry, directeur industriel et logistique de Sagem Communication (Groupe Safran), accompagnée de Kœn Vinck, représentant de la firme américaine Universal (fabricant et fournisseur d'équipement en USA et en Chine), est arrivée avant- hier à Bordj Bou-Arréridj pour une visite de prospection et de partenariat. À cette occasion, les deux partenaires français et américains ont visité les unités de production du groupe Condor. Cette usine produit toutes sortes de cartes mères dont la capacité est de 2 000 cartes jour. Les deux parties ont saisi cette opportunité pour organiser une rencontre d'affaires et de partenariat pour étudier les voies et moyens susceptibles de permettre de nouvelles relations d'affaires et d'investissements. Approché, M. Kœn Vinck, représentant de la firme Univesal USA, dira : “Cette unité de production est la seule en Afrique. Elle est dotée de la dernière génération en technologie. Elle est en mesure de concurrencer les grandes firmes dans le domaine de fabrication de cartes mères de tous genres, de la plus petite à la plus grande.” Pour M. Eric Faubry, de la société Sagem, “l'unité a beaucoup de capacités et un potentiel humain jeune et riche en connaissances technologiques. Ce qui va participer positivement au bon fonctionnement de l'unité”. Interrogé sur la possibilité de cartes mères de Condor, le représentant de Sagem s'est montré évasif quant à cette possibilité. Notons au passage que les compteurs pour gaz et eau fabriqués par la société AM d'El-Eulma sont d'origine Sagem (sous licence), mais les cartes mères utilisées pour cela sont importées de l'étranger. Alors que si cartes sont fabriquées localement, le prix de revient du compteur ne dépassera pas les 2 000 DA. Il est cédé actuellement sur le marché à 9 000 DA. Quant à M. Abdelmalek Benhamadi, patron du groupe Condor, il affirmera que “nous avons tous les moyens techniques et humains pour produire nos cartes mères sur place, à moindre coût et sous toutes les formes recherchées. Nous sollicitons les pouvoirs publics de nous accompagner afin de dépasser sans trop de casse l'après-sinistre du 2 avril dernier. Nous réitérons notre disponibilité à mettre nos compétences, notre savoir-faire et notre riche expérience au service du pays pour que le marché de l'électronique retrouve sa stabilité dans l'intérêt du consommateur”. CHABANE BOURISSA