Pour la ministre de la Culture, les travaux de réhabilitation et de rénovation du mausolée de Massinissa sont illégaux. “Il n'y a pas eu respect de la loi 98-04 portant protection du patrimoine”, a précisé Khalida Toumi. La nature de l'intervention et la façon dont les travaux ont été effectués en “trois jours” sans étude préalable, ni autorisation du ministère de tutelle, avec des engins de levage proscrits ont porté atteinte, selon la ministre, à “l'intégrité physique du mausolée royal de Massinissa”. Il y a eu à ses yeux détérioration du site. “C'est une sépulture, il s'agit d'une profanation. Ces blocs de pierre sont sur le sol depuis près d'un siècle, des études ont été effectuées à l'époque coloniale et dans les années 80, mais le niveau du savoir ne permettait pas de connaître l'emplacement exact des pierres ni comment les déplacer”. Pour la ministre, le patrimoine est précieux, il ne se répare pas à “coups de bulldozer”. S. S.