Réceptionné provisoirement en mai 2005, le tout nouveau centre de repos des anciens moudjahidine, réalisé à proximité du complexe thermal pour un montant qui avoisine les 12 milliards de centimes (117 206 254,46 DA), a suscité quelques remarques de la part de M. Mohamed Cherif Abbès, ministre des Moudjahidine, qui eut l'occasion de visiter l'infrastructure flambant neuf en marge du colloque sur le colonel Ottmane qui s'est tenu, samedi dernier, dans la cité des thermes. L'idée ayant conduit au choix du terrain pour la réalisation de ce centre tout près des sources thermales n'a pas été la bonne, pour la simple raison qu'un véritable problème d'alimentation en eau potable se pose avec acuité et ce, au même titre que les eaux chaudes des sources.Le ministre des Moudjahidine vient donc de découvrir l'amère vérité. “À quoi sert toute cette infrastructure pour laquelle des milliards ont été consentis ?” s'interrogea-t-il. Invité à donner les raisons d'une telle anomalie, engendrée certainement par une improvisation lors de l'inscription de ce projet en l'absence d'une étude fiable, le directeur de l'hydraulique de la wilaya de Aïn Témouchent confirme l'étude faite par le Crag sur les eaux thermales en concluant que le débit est faible, voire nul, au même titre que les ressources locales, hormis la nappe phréatique qui peut donner jusqu'à 1 litre/seconde avec la réalisation d'un forage (puits). Devant cet état de fait, le ministre a exigé une solution rapide pour ne pas pénaliser les pensionnaires du centre de repos avant d'exhorter les responsables du centre d'exprimer leurs besoins en eau potable et en eau thermale. Le transfert à partir de la source de Aïn Bagra ou une alimentation ne serait-ce que deux fois accordée par l'établissement thermal ont été les deux solutions préconisées sur place. Une telle situation a provoqué un sentiment de frustration chez le premier responsable du département ministériel. M. Laradj