Il s'agit d'un projet d'une métropole d'envergure régionale qui devra servir de moyen de redéploiement des populations et de desserrement de la pression démographique sur les métropoles de la Mitidja en accueillant quelque 350 000 habitants à l'horizon 2025. Le lancement des travaux préliminaires relatifs au projet de la ville nouvelle de Boughezoul a fait l'objet, avant-hier, d'une visite du site par Chérif Rahmani, ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement. La délégation ministérielle, accompagnée de techniciens algériens et d'experts tunisiens dans le domaine des aménagements des “villes-lac”, s'est rendue sur les lieux pour observer l'état du barrage et son emprise, ainsi que les conditions de son aménagement. Car l'esquisse du projet de la ville nouvelle inclut le barrage en tant qu'élément structurant de la composition urbaine, celui-ci devant servir de lac autour duquel se déploieront les différentes infrastructures. La préservation du milieu naturel et de l'écosystème propre à la zone sera sous-tendue par l'utilisation des énergies solaire et éolienne dans le cadre de la politique du développement durable. Située dans la partie centrale des Hauts-Plateaux, à l'intersection de deux axes routiers traversant la bande steppique, du nord au sud et de l'est à l'ouest, la ville nouvelle de Boughezoul revêtira le caractère d'une métropole d'envergure régionale. Elle devra servir de moyen de redéploiement des populations et de desserrement de la pression démographique sur les métropoles de la Mitidja en accueillant quelque 350 000 habitants à l'horizon 2025. Sa fonction dominante sera basée sur le tertiaire supérieur (recherche scientifique, hautes technologies de l'informatique, biotechnologie, énergies renouvelables). En termes d'emprise foncière, la superficie totale urbaine s'étendra sur 13 724 ha où seront implantés des logements de différents standings, des commerces et des hôtels, un district administratif et un pôle de compétitivité et d'industries de pointe. Devant se terminer à l'horizon 2010, la première phase permettra de concentrer une population de 75 000 habitants, l'équivalent d'une ville moyenne. Un projet qui est vivement attendu par la population, compte tenu de sa contribution au développement de la région en plus de la création de postes d'emploi. M. EL BEY