Sur les 200 000 décès enregistrés annuellement, pas moins du quart, c'est-à-dire quelque 50 000, sont dus aux maladies cardiovasculaires. Les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause des décès en Algérie. C'est lors du IIIe Congrès algérien des cardiologues libéraux, qui s'est tenu à l'hôtel El-Aurassi, que les participants ont, encore une fois, mis l'accent sur les dégâts que continuent d'occasionner les maladies cardiaques dans notre pays où, selon les statistiques officielles, près du tiers de la population souffre d'hypertension artérielle. L'HTA constitue l'un des facteurs de risque les plus importants pour les maladies cardiovasculaires. Le IIIe Congrès des cardiologues libéraux a connu, cette année, une forte participation de médecins spécialistes français et franco-algériens, ce qui, indéniablement, a rehaussé le niveau de cette rencontre dont l'objectif est de permettre aux participants de faire le point sur les dernières recommandations en termes de prévention et de prise en charge de ces maladies. “Nous avons enregistré cette année la participation d'une trentaine de professeurs et de médecins français, franco-algériens et suisses reconnus dans le monde. Les thèmes abordés vont de l'HTA aux techniques opératoires, en passant par la réadaptation cardiaque, la prévention cardiaque. Tous cela pour permettre aux médecins algériens de coller aux nouveautés et d'être au courant des dernières données en la matière”, explique le secrétaire général du Collège, M. Khider Mehdi, qui souligne que sur les 200 000 décès constatés annuellement pas moins du quart, c'est-à-dire quelque 50 000, sont dus aux maladies cardiovasculaires. Si ces maladies, comme ailleurs dans le monde, continuent à être la première cause de la mortalité, paradoxalement, cela se passe presque dans le silence, puisque ce “fléau” ne bénéficie pas d'opérations de médiatisation et de sensibilisation, comparativement, par exemple, aux accidents de la route dont les dégâts humains sont pourtant beaucoup moins importants (4 à 5 000 morts par an). Ce genre de colloque rend compte, selon les organisateurs, de cet effort de sensibilisation et de réactualisation des connaissances dans ce domaine, en organisant séminaires, sessions et ateliers. Hamid S.