La brigade économique de la gendarmerie a installé son quartier général au niveau de l'ex l'agence foncière de la wilaya pour entamer ses investigations. Les agressions contre le foncier urbain, révélées au grand jour à l'opinion publique annabie, montrent, on ne peut mieux, que la gestion des affaires de la cité a été détournée de sa trajectoire. Les scandales liés au foncier se suivent et ce, avec une multitudes de désagréments et de nombreuses contestations. Pour mettre un terme à cette situation jugée catastrophique, les pouvoirs publics ont ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire sur le foncier. Ainsi, la brigade économique de la Gendarmerie nationale vient d'installer un véritable Q. G. au niveau de l'ex-siège de l'agence foncière, au quartier de la Colonne de Annaba, pour entamer ses investigations à même de faire toute la lumière sur ce brûlant dossier. L'épluchage des dossiers va permettre à coup sûr aux enquêteurs, précisent nos sources, de mettre à nu de grosses couleuvres qui ont longtemps sévi sans être inquiétées outre mesure. À l'origine des dépassements sur le foncier urbain à Annaba, on pointe un doigt accusateur vera certaines personnalités influentes qui ont érigé une république à leur guise, leur permettant d'être au-dessus de la loi, qui ne s'applique qu'aux pauvres. Rappelons que des P/APC, des fonctionnaires, d'exploitants d'EAC et d'EAI, et des notaires ayant un lien avec le foncier agricole, localisés dans les wilaya de Annaba et d'El Tarf, ont fait l'objet, au début de l'année en cours, d'une information judiciaire pour atteintes, trafic et agressions contre le foncier agricole appartenant à l'Etat. Ces dépassements, ayant touché plusieurs dizaines d'hectares, ont été relevés à l'issue des enquêtes réclamées, au début de l'année écoulée, par le ministère de la Justice et menées sur le terrain par les enquêteurs de la Gendarmerie nationale. Plusieurs griefs ont été, ainsi, retenus contre ces individus, entre autres, faux et usage de faux, faux en actes notariés, fausses déclarations, spéculation sur les prix de vente et détournement de terres agricoles. B. Badis