Notre pays a importé plus de 1 million de tonnes de blé dur entre 1997 et 2001. Le Canada est, semble-t-il, prêt à faire profiter l'Algérie de sa riche expérience dans le secteur agricole. Les échanges purement commerciaux, qui ont caractérisé jusque-là les relations bilatérales entre les deux pays, pourraient prendre une dimension plus large et intense pour déboucher sur un véritable partenariat. Ses performances avérées et mondialement reconnues dans l'agriculture, notamment la céréaliculture, font de lui un partenaire potentiel. Il dispose, selon le sous-ministre adjoint de l'Agriculture, qui a pris part à un séminaire hier à Alger, de tous les atouts nécessaires pour devenir le chef de file du commerce agricole mondial. Un environnement propice, un climat tempéré, des ressources naturelles abondantes, une économie vigoureuse, des normes d'inspection élevées… autant de paramètres qui plaident en sa faveur. Les relations qui lient les deux nations peuvent être, ainsi, un prélude à un programme de coopération plus élargi. Le volume des échanges a atteint plus de 350 millions de dollars canadiens en 2002. L'Algérie est, en effet, le premier partenaire du Canada à l'importation de toute la région Afrique et Moyen-Orient. Notre pays a été aussi son premier partenaire à l'exportation l'année dernière. Les exportations canadiennes vers l'Algérie sont évaluées à 420 millions de dollars canadiens. Ses importations s'élèvent à 1,4 million de dollars canadiens. Ainsi, la balance commerciale entre les deux pays est excédentaire en faveur de l'Algérie à raison de plus de 1 milliard de dollars canadiens. Le blé dur se taille la part du lion des exportations canadiennes vers l'Algérie avec un volume de plus de 1 million de tonnes entre 1997 et 2001. La Canada, faut-il le souligner, exporte plus de 50% de sa production vers près de 75 pays. Ses exportations ont, selon les experts canadiens, doublé depuis une décennie pour atteindre le montant de 26 milliards de dollars canadiens en 2001. L'agroalimentaire a représenté plus de 50% de la valeur ajoutée durant la même année. Ce pays détient environ 50% du marché mondial des céréales. B. K.