Alors que les citoyens de la cité des 400-Logements, située à la sortie nord de la commune de Khemis El Khechna, se plaignent de la décharge publique sauvage se trouvant à proximité de la gare routière et qui empoisonne leur vie depuis plusieurs années, ne voilà-t-il pas qu'un nouvel amoncellement d'ordures ménagères a pris forme tout près des structures publiques. C'est le cas de l'hôtel des finances qui s'est retrouvé au fil des jours entouré d'ordures et de détritus. “Outre le problème de l'exiguïté des bureaux on ne peut même pas ouvrir les fenêtres à cause de cette décharge sauvage qui dégage des odeurs à vous couper le souffle”, se plaignent les employés de cette institution. “Pourtant, lors de sa visite, le wali de Boumerdès a exigé des responsables locaux que cette structure soit bien prise en charge sur tous les plans”, ont-ils ajouté. Ironie du sort, cette structure, qui renfloue les caisses du Trésor public de plusieurs milliards découlant des cotisations des contribuables, se trouve privée d'un minimum d'égard de la part des autorités locales. “Nos élus ne semblent point se soucier de l'environnement et de la santé publique, sinon comment expliquer la prolifération des décharges publiques dans plusieurs coins de la commune”, nous dira un citoyen écœuré. Il est à signaler que les employés de l'inspection des impôts de la commune d'Ouled Moussa, dépendant de la daïra de Khemis el Khechna, souffrent eux aussi du même problème, à savoir un amoncellement de détritus et autres ordures ménagères tout près de leurs bureaux. NACER ZERROUKI